Vivre l’expérience d’une vie de nomade digitale après 40 ans

J’avais 44 ans, un quotidien confortable en apparence et pourtant… quelque chose en moi n’était plus aligné.
Je ressentais cette impression étrange d’avoir coché les cases, d’avoir construit un certain équilibre… mais de vivre à moitié.
Pas malheureuse, non… Mais vide.
Et puis, un jour, la question résonnait trop fortement pour être ignorée : et si l’on pouvait exister autrement ? Vivre plus librement ? En se reconnectant à ce qui compte vraiment ? C’est le choix que j’ai fait en devenant nomade digitale à plus de 40 ans.

Devenir nomade digitale après 40 ans

À 44 ans, l’image qu’on nous renvoie, c’est celle d’une femme posée, stabilisée. Pas celle qui vend tout pour partir explorer l’Europe avec son mari, son fils ado et une connexion Wi-Fi.
Pourtant, c’est exactement ce que nous avons fait en famille en juillet 2013.
Ce choix n’a pas été une fuite, c’était un acte de libération.
Être libre de créer notre propre mode de vie, à notre rythme, en mêlant travail en ligne et découvertes.
Aujourd’hui, si tu lis ces lignes en te disant que c’est peut-être trop tard pour te lancer, j’aimerais te raconter cette partie de mon histoire. Ce n’est pas pour te convaincre, mais plutôt pour te prouver que oui, c’est possible.

Avant le départ : quand le rêve commence à germer

Avant de devenir nomade digitale, je travaillais déjà en ligne depuis plusieurs années. Certains diront que, forcément, ça a facilité ce changement de vie. Et c’est vrai ! Savoir comment gagner de l’argent à distance simplifie la transition.
Mais, à ce moment-là, j’avais trouvé un certain équilibre. La liberté précieuse d’organiser mes journées comme bon me semble, bosser depuis chez moi tout en faisant l’IEF (Instruction En Famille) à notre fils.
Nous vivions dans une magnifique région, dans un village niché au flanc des collines varoises.

Notre logement en location était tout ce dont j’avais toujours rêvé : une piscine, une cuisine d’été, un jardinet, une maison assez grande pour y installer nos bureaux au rez-de-chaussée… C’était un petit paradis à mes yeux. J’avais tout pour être heureuse.
Mais, il y a souvent un minuscule caillou pour venir se coincer dans un engrenage que l’on croit parfait.
Je ne vais pas revenir sur tout le cheminement qui nous a progressivement amenés, Patrice et moi, à ces évolutions. Tu peux lire mon texte très personnel ici : le déclic pour changer de vie.
Mais, c’est vrai, notre envie de tout plaquer devenait de plus en plus grande. Un changement radical devait se faire.

Quand tu ne peux plus faire semblant.

Il n’y a pas toujours un grand bouleversement qui déclenche un changement de vie.
Parfois, c’est juste une accumulation de petits signaux.
Des phrases qui reviennent. Une sensation de manque. Une envie sourde de tout envoyer valser.
Pour nous, ce n’était pas une crise. C’était plutôt une prise de conscience que cette vie professionnelle que nous mettions tant d’énergie à construire ne nous appartenait pas.
Que tout pouvait disparaitre du jour au lendemain !
Nous bénéficiions déjà de l’expérience du travail en ligne, ce qui nous permettait d’être à l’aise avec de nombreux outils et ainsi d’avoir une bonne optimisation de nos journées.
Malgré tout, nous étions figés dans un quotidien qui ne nous nourrissait plus.
C’était ça, le déclic.
Ce n’était pas une fuite. C’était une urgence de vivre. Pleinement. Avant qu’il ne soit trop tard.
Et plus, avec Patrice, nous avancions dans cette réflexion, plus ça sonnait juste.

Un nouveau chapitre de notre vie

Changer de maison, de pays tous les mois, ça demande une sacrée logistique.

• Trouver des logements avec une connexion fiable et stable ;
• Réorganiser nos journées de travail pour profiter de notre environnement temporaire ;
• Réapprendre à vivre avec peu d’affaires ;
• S’adapter aux rythmes locaux, aux changements de fuseaux horaires ;
• Et puis, surtout : accepter l’imprévu.

Choisir de vivre sans domicile fixe et de faire du monde son bureau et sa maison demande de sortir de sa zone de confort.
D’avoir un quotidien atypique, des préoccupations que beaucoup de gens ne vont pas comprendre.
Quand on change de vie, qu’on décide d’être nomade digitale  après 40 ans, même si on garde les mêmes compétences, on change aussi de regard sur soi.

Les bénéfices de devenir nomade digitale après 40 ans

À mi-chemin de ton existence, tu perçois avec plus de netteté ce que tu désires réellement, ce qui t’anime profondément. Il y a aussi tout ce que tu n’es plus prête à accepter : un travail qui t’épuise ou dans lequel tu ne trouves pas, ou plus, de sens.
Ton expérience constitue ta meilleure alliée : elle te permet d’acquérir de la maturité, de l’autonomie, ainsi qu’une certaine capacité à t’adapter aux imprévus.
Tout cela t’aide forcément quand tu débutes dans le nomadisme digital.
Tu retrouves le plaisir de vivre selon tes propres règles, de façonner ton entreprise et ta vie à ton image.
Et surtout, tu n’attends plus l’âge de la retraite pour espérer enfin profiter de la vie. Tu reprends le contrôle.
Et tout devient alors possible.

C’est un véritable changement intérieur

Bien que nous soyons conscients des avantages de vivre de manière nomade en gérant une entreprise en ligne, il y a toujours des pensées limitantes qui nous retiennent.
Des barrières mentales que nous n’osons pas faire sauter.
Parce qu’on a peur de ne pas être capable, d’échouer.
Alors, plutôt que d’essayer, on préfère renoncer.
J’ai longtemps été ainsi.
Et je sais combien ça peut être compliqué quand on est dans la quarantaine ou la cinquantaine de :

• changer son état d’esprit ;
• Accepter de se reconvertir dans une nouvelle activité ;
• Croire en ses capacités d’apprentissage ;
• Maitriser de nouveaux outils.

Je pense vraiment qu’avec de la volonté et de la discipline, rien (ou presque) ne peut nous résister.
C’est juste parfois dur à faire entrer dans notre petite caboche. Mais laisse-moi te dire une chose : si j’y suis parvenue, alors, toi aussi, tu en es capable.
Peut-être que ça te prendra du temps.
Peut-être que tu devras faire certaines concessions.
Mais, au final, si tu veux vraiment un changement dans ta vie, tu mets toutes tes forces pour y parvenir.
Si tu baisses les bras, c’est que ton rêve n’est pas assez puissant pour te battre afin de le réaliser.

Ce que j’ai découvert et que j’aimerais te dire

On te fait croire qu’après 45 ans, tu devrais ralentir. Te poser. T’installer.
Mais qui a écrit ces règles, franchement ?
Et pourquoi les croire ?
À 44 ans, j’avais déjà traversé pas mal d’épreuves.
J’avais appris à me relever, à m’écouter, à faire des choix pas toujours évidents.
En fait, tout ça, c’est du carburant pour avancer plus sereinement vers la vie dont tu rêves.

N’attends pas le bon moment

Le bon moment, c’est lorsque tu te lances, malgré les incertitudes et les craintes.
Le bon moment, c’est quand tu es prête à accepter que tout ne se passera pas comme tu l’avais prévu.
Et tu sais quoi ? Ce n’est pas grave !

La seule priorité que tu dois avoir avant de programmer tes futures destinations, elle est financière. C’est sur l’argent qui va financer ton nouveau mode de vie que tu dois te concentrer avant tout !

Il te faut générer un revenu suffisant pour couvrir tes besoins courants et mettre un peu d’argent de côté chaque mois.
Compléter en mettant en place un revenu passif peut aussi être une solution pour t’assurer une retraite confortable.
Bien sûr, ça demande du travail, parce que l’argent facile, ça n’existe pas !
Mais, comme je le dis souvent : quand tu as compris comment gagner de l’argent sur le Web, rien ne peut t’empêcher de reproduire un modèle qui fonctionne.
Tu peux apprendre. Tu peux évoluer. Tu peux te tromper aussi. Mais, si tu as une petite cagnotte de sécurité à côté, tu te relèveras plus facilement.

Et si c’était aussi pour toi ?

Tu ne corresponds peut-être pas à l’image qu’on se fait d’une digital nomad.
Et alors ?
Tu peux créer ta propre version.
Une version qui respecte ton rythme, tes valeurs, tes principes, ton histoire.
Et surtout, tu n’as pas besoin de tout maitriser pour commencer.
Tu as certainement une compétence, un savoir-faire ou une activité que tu peux digitaliser ?
Tu peux te former, apprendre un nouveau métier.
Personne ne te demande de tout plaquer (boulot, maison) du jour au lendemain. Nous avons mis 7 mois pour partir sur les routes, mais nous avions déjà une solution pour gagner des revenus en ligne. Si ce n’est pas ton cas, prends le temps nécessaire sans jamais perdre de vue ton objectif.
Au bout du compte, cette attente, ces préparatifs, c’est très rassurant et aussi excitant !
Tu vas te reconnecter à ce que tu veux vraiment faire, la façon dont tu souhaites travailler et voyager.
Il existe tellement de manières de vivre ce mode de vie ! Et sache que, pour chaque question que tu te poses, chaque peur qui te retient, il y a une réponse. Ça fait des années que j’écris des articles sur ce mode de vie et de travail, que je partage notre parcours de famille nomade digitale sur ce blog. Alors, n’hésite pas à le consulter en commençant par ceci : Formation gratuite pour devenir digital nomad

il n’y a pas d’âge pour changer de vie

Ça fait plus de 10 ans que nous vivons ainsi, Patrice et moi. Des années remplies de nouveaux lieux, de gens rencontrés, de couchers de soleil partagés, de sessions de travail autour du monde.
Nous avons connu des périodes d’intensité, d’excitation… et aussi des moments de creux, de fatigue, de doutes.

Mais jamais, JAMAIS, je n’ai regretté d’avoir sauté le pas pour devenir nomade digitale à presque 45 ans.
Et même si, pour certains, être digital nomade signifie fuir la réalité, je considère que c’est tout le contraire : nous créons une autre réalité.
Une réalité souple, flexible et profondément vivante.
Je ne suis pas devenue quelqu’un d’autre. Je suis juste devenue une meilleure version de moi-même.
Et ça, ça n’a pas de prix.

Alors si tu te demandes encore si c’est possible de changer de vie…
Oui, c’est possible, que tu aies 25 ans, 40 ans ou même 55 ans. Il te suffit de commencer en faisant un pas après l’autre. Et qui sait ?
Peut-être que, toi aussi, tu es à l’aube d’une vie que tu n’oses pas encore t’autoriser.
Si tu es en quête de liberté géographique, temporelle et financière, sache que c’est à portée de main même si tu penses ne plus en avoir l’âge. Rien ni personne ne peut t’empêcher de trouver l’équilibre et la sérénité que tu recherches. Fais-toi confiance. Écoute ta petite voix intérieure qui te pousse au changement, car elle seule sait ce qui est le mieux pour toi.