Être rédactrice web nomade en camping-car, c’est le choix de vie qu’a fait Cécile en 2021. Elle nous partage la naissance de ce projet de vie avec sa chienne Sasha, sa mise en place et tout ce que cela lui apporte sur le plan personnel et professionnel. Une vie hors norme qui, je l’espère, t’inspirera.
Et si tu ne sais pas en quoi consiste le métier de rédacteur web, je t’invite à lire le guide complet pour tout savoir sur la rédaction web.
Sommaire
Bonjour Cécile, je te remercie d’avoir accepté de partager ton quotidien de rédactrice web nomade avec nous. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Qui es-tu ? Quel âge as-tu ? D’où viens-tu ?
Merci pour cette opportunité de partager mon expérience d’entrepreneure itinérante !
Je suis Cécile Perio, j’ai 31 ans et je suis originaire de Charente-Maritime. De mes 19 ans à mes 25 ans, pendant mes études, j’ai partagé mon temps entre la France, l’Australie, la Chine et l’Angleterre. Ces dernières années, je vivais à La Rochelle.
En 2021, j’ai acheté un camping-car pour en faire ma maison et vivre sur les routes d’Europe. Le but : explorer sans prendre l’avion, aller plus loin dans le minimalisme et ressentir plus de liberté dans mon quotidien.
Quel est ton parcours professionnel ? Ton activité actuelle ?
J’ai créé mon entreprise en 2014, après mon master en traduction. Je proposais des services de traduction de l’anglais et du chinois vers le français : j’ai traduit des sites internet, des documents d’entreprise, du contenu touristique, des publicités, des séries télé et des livres. Je me suis rapidement spécialisée en marketing, tourisme et informatique. J’en ai profité pour vivre en Chine et en Espagne.
Après 2 ou 3 années d’exercice, j’ai commencé à chercher des emplois salariés, principalement pour ma sécurité financière. L’activité salariée a vite pris le dessus sur l’activité freelance : j’ai travaillé à l’accueil et au secrétariat dans l’hôtellerie, dans les assurances et dans le juridique. Les années ont passé et le décalage était de plus en plus grand entre ma vie professionnelle et mon idéal de vie : écologie, solidarité et minimalisme. L’aventure et les rencontres – comme j’ai pu les vivre à l’étranger – me manquaient aussi.
Depuis 2022, j’accompagne les entreprises engagées et les associations dans leur communication. Je propose :
- la rédaction de contenu pour le web (Articles de blog, posts LinkedIn, calendrier éditorial, etc.) ;
- l’audit SEO d’un site Internet ;
- la traduction de site internet et de documents de l’anglais et de l’espagnol vers le français.
J’ai rapidement fait le choix d’afficher mon engagement pour la planète et pour le vivant. Grâce à ça, je reçois des demandes ciblées et ça donne tout son sens à mon activité : mon expérience et mes valeurs se rejoignent pour créer quelque chose qui a un impact positif.
Comment l’idée t’est venue de te lancer dans l’activité de rédactrice web nomade ?
Les confinements successifs m’ont permis de revoir mes priorités. Je voulais donner du sens à ce que je fais. Je cherchais une activité de prestation de services qui me permette d’écrire, de créer. Que mes mots servent une cause. Aussi, il était important pour moi de pouvoir travailler comme je veux et où je veux. C’est alors que j’ai découvert la rédaction web puis la FND. Je vous ai contactés pour en savoir plus sur la formation et m’assurer qu’elle corresponde à mes attentes et à mon parcours. C’était ma première formation en ligne, que j’ai entièrement financée : j’avais besoin d’être certaine d’avoir un retour sur investissement. Je me suis reconnue dans votre volonté de mettre le travail au service de la liberté et votre mode de vie proche du mien.
Combien de temps s’est écoulé entre cette prise de décision et le départ effectif ? Quelle a été ta logistique pour mettre en place ton changement de mode de vie ?
En moins de 6 mois, Sasha est arrivée dans ma vie (Une joyeuse Beagle qui a maintenant 2 ans), j’ai trouvé mon camping-car idéal et j’ai commencé la formation à la rédaction web SEO. Ajoutez à ça les démarches liées à ce changement de vie : déménager, vendre et donner tout ce que j’ai pu, préparer le départ, éduquer ma chienne, découvrir la vie nomade en camping-car et retrouver l’entrepreneuriat.
Ce qui m’a demandé le plus de réflexion, c’est l’adresse fiscale.
Habituellement, notre logement regroupe l’adresse fiscale et la domiciliation. La domiciliation permet de recevoir son courrier, l’adresse fiscale est indispensable pour la déclaration d’impôts. Dans mon cas, n’ayant plus d’adresse, j’avais le choix entre m’enregistrer chez des proches ou trouver une solution professionnelle. J’ai commencé par me domicilier temporairement auprès du CCAS de ma ville.
Et j’ai trouvé, quelques mois plus tard, une association en France dédiée aux nomades comme moi. L’association reçoit mon courrier et me sert d’adresse pour l’administration.
Mon entreprise est domiciliée au sein d’une société professionnelle. J’ai deux adresses distinctes.
L’une des peurs majeures du digital nomad, c’est de manquer de Wifi. Comment fais-tu pour avoir accès à internet en toutes circonstances ?
De manière générale, je garde les montagnes et les excursions en pleine nature pour les jours off. Pendant mes jours de travail, je suis principalement sur des aires de camping-car, dans des zones urbaines.
J’ai commencé par travailler en partage de connexion depuis mon téléphone portable, avec un forfait français qui comprend un nombre important de données à l’étranger et un forfait local. J’avais toujours peur de manquer d’internet et je sais que ce n’est pas bon pour le téléphone à long-terme. Au Portugal j’ai acheté un boitier internet mobile qui me sert de box WIFI. Cet internet est dédié au travail, je choisis le nombre de Go que je veux pour le mois et c’est très pratique. J’en parle dans mon carnet de voyage.
Pour les personnes qui souhaitent vivre en itinérance, il existe aussi un système d’antenne 4G qui se fixe sur le véhicule pour avoir une meilleure réception.
Comment organises-tu ton temps de boulot en tant que rédactrice web ? Suis-tu un planning ?
Je suis une personne plutôt matinale. J’ai pris du temps pour trouver mon organisation, à la fois pour reprendre l’habitude de gérer mon temps de travail, et pour intégrer Sasha dans cette organisation. Pendant ses premiers mois, Sasha demandait beaucoup à sortir et beaucoup d’attention de manière générale. J’étais plutôt du genre à commencer ma journée en allumant l’ordinateur et à m’immerger dans une tâche avant de passer à autre chose. Sasha m’a appris à faire des pauses régulièrement et à ne pas me négliger au détriment de mon entreprise.
Il nous a bien fallu un an pour trouver notre rythme. Une journée type commence par me lever entre 7 heures et 8 heures du matin et sortir Sasha. Ensuite on joue, on mange, elle dort et je commence ma journée. Une pause/balade dans la matinée. Je continue ma journée jusqu’à 14 heures. Une bonne balade avec Sasha et une pause de 15 heures à 17 heures : c’est repas pour moi et repos pour nous deux. Le reste de la journée varie selon les jours, les envies et les besoins. La plupart du temps, c’est la vie quotidienne qui prend le dessus : changer d’emplacement, faire des courses, ranger, nettoyer, consacrer du temps à Sasha. Et dans les moments calmes, continuer mes projets.
J’ai commencé en m’accordant un week-end de trois jours par mois puis j’ai décidé de compter 3 semaines sur 4 dans mon planning, pour prendre en compte mon cycle féminin (Voir la formation de Karine Ruel, « Productivité féminine »). Je prends du temps pour moi, régulièrement, pour réfléchir à mon entreprise ou pour recharger les batteries, tout simplement.
Quelle est ta routine pour travailler dans de bonnes conditions et surtout te créer un bureau dans un si petit espace ?
Mon espace de travail principal est une grande table avec 2 banquettes. C’est mon bureau, mon salon et ma cuisine. Je m’assure de garder cet espace rangé et propre pour que mon esprit soit concentré sur mon entreprise. J’ai plusieurs étagères au dessus de la table avec tout ce dont j’ai besoin. Côté matériel, j’ai mon ordinateur, un second écran, souris, agenda, carnets de note et box Internet. J’ai 2 autres endroits possibles pour travailler, plus l’extérieur selon les conditions. Je réfléchis à me créer un autre espace de travail parce que j’aime bien avoir une assise haute voire debout. Affaire à suivre.
Pour travailler dans de bonnes conditions, je favorise les aires de camping-car qui sont des parkings réservés aux véhicules comme le mien. Je peux ouvrir ma porte, laisser Sasha sortir et faire ma journée sereinement. Je sais aussi que je peux y rester plusieurs jours, un gain d’énergie pour la journée. Sinon, je privilégie les espaces naturels, au calme.
Qu’est-ce qui te manquerait le plus si tu devais reprendre une vie « classique » de sédentaire ?
La vie que je mène actuellement simplifie mes démarches et me permet d’avoir une consommation responsable :
- Je suis autonome en électricité ;
- J’utilise l’eau des villes et des villages où je passe ;
- J’achète mes fruits et mes légumes au marché ou chez des petits commerçants ;
- Quand j’ai un souci sur la partie mécanique ou habitat du camping-car, je trouve le plus souvent un artisan ;
- J’ai peu ou pas de besoins matériels et, quand c’est le cas, j’achète le plus possible d’occasion, reconditionné, durable.
C’est souvent plus long que de commander en ligne ou d’aller dans des grands magasins. C’est aussi ça le minimalisme : la vie en itinérance, la consommation responsable. On apprend à s’adapter.
Bien que mon quotidien soit relativement tranquille, être nomade m’amène à faire des nouvelles rencontres, à découvrir de nouveaux endroits et surtout à composer avec les imprévus au quotidien. Pas le temps de s’ennuyer quand on vit sur la route !
As–tu vécu des mésaventures qui auraient pu te forcer à abandonner ton voyage ? Qu’est-ce que cela t’a appris ?
Tout va bien pour moi, pour Sasha aussi. Ce qui peut remettre ce choix en question c’est s’il arrive quelque chose au camping-car pour lequel j’ai du mal à trouver une solution ou qui demande un certain effort financier. Par exemple, j’ai une vitre de mon camping-car qui est cassée depuis mon départ, pour laquelle je ne trouve pas de pros qui puissent me la commander. J’ai eu une infiltration d’eau dans le camping-car, il y a plusieurs mois, que je ne savais pas comment solutionner. L’humidité dans un véhicule aménagé, c’est la bête noire.
À l’heure actuelle, la vitre est toujours cassée et le problème d’humidité partiellement réglé. Les rencontres ont fait que j’ai pu solutionner le plus important. En attendant, c’est quelque chose qui m’a beaucoup occupé l’esprit.
Cette vie en itinérance me prouve tous les jours qu’un sac à dos et Sasha me suffisent amplement à être heureuse. Le reste, c’est du bonus, du confort. La nouveauté permanente liée au nomadisme m’apporte beaucoup. Paradoxalement, cette vie nomade me fait comprendre l’importance de l’argent pour ma liberté. Le quotidien peut être assez simple en camping-car. Par contre, le moindre problème peut vite être coûteux : une pièce à changer, besoin de louer une chambre le temps d’une réparation, ou encore des problèmes de santé pour Sasha ou pour moi. Pour toutes ces situations, l’argent permet de se décharger mentalement d’une grosse pression.
As-tu des craintes particulières (sécuritaire, sanitaire) ?
J’appréhendais d’être seule la nuit dans le camping-car. Je n’avais jamais dormi en extérieur avant d’avoir ma maison sur roues. L’envie prend souvent le dessus sur la peur et je me suis concentrée sur ce qui m’attirait dans la vie nomade : les aventures et les rencontres.
Une fois la nuit tombée, j’ai appris de Sasha. J’ai vite remarqué qu’elle était sereine et qu’elle aboyait si et seulement si elle sentait une présence inquiétante près du véhicule… c’est comme ça qu’elle a commencé à dormir avec moi pour me rassurer !
Aussi, j’ai rapidement essayé de me décharger du côté affectif lié à la possession matérielle, notamment du camping-car. C’est un investissement financier et ma seule maison. J’ai vite compris que tant que j’ai Sasha et mon sac à dos, j’ai tout ce dont j’ai besoin. On ne peut pas vraiment partir avec mon camping-car mais on pourrait bien y rentrer, pendant que j’y suis ou en mon absence. Si je ne suis pas là, ce qui m’embêterait, ce serait plutôt l’aspect financier pour les réparations. Je n’aime pas non plus laisser Sasha seule dans le véhicule, au cas où.
J’ai sécurisé le camping-car pour me rassurer et éviter au maximum les mauvaises surprises. Pour le reste, le temps m’a vite montré qu’il n’y a pas grand danger, là où je suis. Aussi, je dors rarement seule en pleine nature et je me fie à mon instinct. En bientôt deux ans, je n’ai pas eu de mésaventure.
Parce que lorsque l’on fait ce choix de vie atypique c’est aussi que l’on veut vivre de belles expériences, quelles sont les plus belles choses survenues dans ta vie nomade ?
Des émotions, il y en a eu pas mal, même beaucoup en si peu de temps. C’est un mode de vie simple et intense à la fois.
Mon premier souvenir, c’est quand j’ai passé la frontière en direction de l’Espagne. C’était la première fois de ma vie que je passais une frontière en conduisant. C’était aussi l’accomplissement de ces mois de préparation pour vivre mon aventure nomade. J’étais très émue et fière de moi.
Le deuxième meilleur souvenir, ce sont les rencontres. À mes débuts sur la route, j’ai reçu des conseils et même du matériel. Du soutien et des solutions aussi face à mes problèmes avec le camping-car.
Enfin, évidemment, des images en tête : traverser les Pyrénées sous la neige, découvrir des couchers de soleil magnifiques en Andalousie ou encore des panoramas et emprunter des routes sinueuses comme j’en rêvais.
Sans le camping-car, j’aurais fait de belles rencontres, certainement plus internationales. Avec ma maison sur roues, je parle plutôt avec les locaux et Sasha favorise les échanges. J’aurais aussi plutôt vécu en ville alors que le camping-car me permet d’explorer des régions montagneuses et de découvrir des endroits qui ne sont pas très touristiques. C’est un mode de vie très authentique.
Quel a été le pays où cela a été le plus facile de s’adapter ? Et au contraire, celui où tu as eu le plus de difficultés ?
C’est très simple, en dehors de la France je suis allée en Espagne et au Portugal.
Je suis souvent en Andalousie parce que je peux parler espagnol et il y a une douceur de vivre en hiver qui y est très agréable. Les couleurs du ciel au lever et au coucher du soleil sont incroyables. Globalement, il y a une facilité à la conversation et c’est le paradis des chiens. Les camping-cars sont acceptés et il est facile de trouver un endroit sympa où passer la nuit.
Mes quelques mois passés au Portugal n’ont pas été de tout repos. Je suis arrivée par le nord jusqu’à la région de Lisbonne et j’ai eu du mal à trouver des endroits sympas où je sois à l’aise. J’étais aussi souvent préoccupée de savoir si j’avais le droit de me garer. C’est aussi la première fois de ma vie que j’étais seule dans un pays dont je ne parle pas la langue et c’est quelque chose de difficile pour moi. J’accorde beaucoup d’importance aux mots en français et au-delà de ça, j’ai l’impression de ne pas dépasser la case touriste sans pouvoir échanger avec les locaux. L’hiver était humide, j’avais les problèmes d’infiltration d’eau dans le camping-car, je n’ai pas fait particulièrement de rencontres mais un bon chiffre d’affaire. À essayer une nouvelle fois dans d’autres circonstances peut-être.
Ton regard sur la vie, sur le monde, a-t-il changé depuis que tu as opté pour la vie en camping-car ?
Je suis partie sur la route avec l’envie de me reconnecter à l’essentiel : faire de belles rencontres, profiter avec Sasha et prendre soin de moi. Prendre le temps.
La vie en camping-car me rappelle chaque jour que ça ne sert à rien de courir. Je ne peux pas, dans une même journée, avoir géré mon entreprise pendant dix heures + avoir roulé et ordonné ma maison + être partie en randonnée + avoir consacré beaucoup de temps à Sasha + avoir pris soin de moi. Je dois faire des choix, prioriser selon les jours et les besoins.
C’est vraiment un révélateur de ce qui est important, de ce qui a du sens. C’est très bon pour la santé mentale. Quand je ne me trouve pas assez productive ou que j’aimerais en faire plus pour mon entreprise, une balade suffit souvent à me rappeler que l’essentiel est ailleurs.
Si tu devais résumer en 3 mots ton état d’esprit depuis ce changement de mode de vie, quels seraient-ils ?
Heureuse, alignée et fière : heureuse de vivre ainsi, alignée avec mes valeurs et fière de mon parcours.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui voudraient vivre en camping-car ?
Ça n’a pas du tout été un long fleuve tranquille de devenir nomade en camping-car. J’apprends encore aujourd’hui à définir mes propres règles et à modeler ma vie à ma manière. Je suis une femme qui vit seule et mon entreprise est l’unique source de revenus de mon foyer : c’est possible de vivre et de travailler sur la route. Préparez-vous à vivre des émotions fortes !
C’est aussi une vie plutôt solitaire : vous devez savoir apprécier votre propre compagnie et être relativement autonome. Aussi, ce n’est pas vraiment un environnement international avec une grande ouverture d’esprit comme les rencontres qu’on peut faire en voyage. La réalité des véhicules aménagés (Toutes catégories) est loin de la vision hippie que l’on peut parfois avoir !
Interrogez-vous sur vos besoins et vos envies avant d’acheter votre véhicule. J’ai choisi mon camping-car parce que je savais que ce serait ma maison à l’année et que j’allais passer beaucoup de temps à l’intérieur pour mon travail. Je voulais aussi avoir un vrai lit. Un minimum spacieux pour Sasha. Un véhicule prêt à partir, déjà aménagé. Je ne voulais pas d’électronique pour éviter les complications. Pour ces 5 raisons, j’ai choisi le camping-car que j’ai aujourd’hui.
Il y a beaucoup à dire, autant sur l’entrepreneuriat que sur la vie nomade en camping-car. Je serai ravie de poursuivre la discussion et répondre aux questions des personnes intéressées.
Merci Cécile pour ce beau partage sur ton quotidien !
Pour suivre Cécile (et Sasha) dans ses voyages ou travailler avec elle, c’est ICI.
Conclusion
Beaucoup de personnes rêvent d’une vie plus libre, plus en accord avec leurs valeurs et leurs principes.
Une fois de plus, j’ai souhaité te montrer qu’il existe différentes façons de vivre et de travailler en tant que digital nomad. Avec le témoignage de Cécile, nous avons découvert en quoi consiste le quotidien d’une rédactrice web nomade en camping-car et j’espère que son histoire t’a plu.
Et toi ? Serais-tu prêt ou prête à vivre dans un camping-car à l’année tout en travaillant par internet ? Voudrais-tu devenir rédacteur web ou rédactrice web nomade comme Cécile ? N’hésite pas à donner ton avis dans les commentaires sous cet article.
Wouah ! Merci pour cet article très inspirant !
Je suis ravie que mon partage d’expérience vous plaise. N’hésitez pas si vous avez des questions.