Tu entends et lis partout que pour devenir freelance, il faut pouvoir impressionner ses clients avec une expertise reconnue. Pourtant, c’est totalement faux !
Et si je te dis que tu as déjà toutes les cartes en main pour construire la vie dont tu rêves ? Oui, même sans un CV parfait.
Imagine-toi savourer chaque matin le parfum de la liberté… Travailler d’où tu veux, dans le confort de ta maison ou au son du clapotis des vagues.
Cela fait 8 ans que nous accompagnons, avec Patrice, des freelances débutants. J’ai pu vérifier que leurs services correspondent à de multiples besoins des entreprises. Alors, si l’aventure du freelancing t’appelle, sache que tu as toute ta place !
Bon, d’accord, tu veux bien me croire… mais tu te demandes par où commencer, en partant de zéro ? Je te partage ici mon retour d’expérience.
Sommaire
La meilleure école pour freelance, c’est l’action
L’action t’enseigne bien plus que n’importe quel diplôme. C’est un peu comme plonger dans le grand bain. Au début, tu tentes quelques brasses maladroites près du bord. Puis tu t’essaies au crawl. Et bientôt, la nage papillon… tu affines ton style et plus rien ne t’arrête !
Par où commencer ?
Je te conseille de proposer ton aide à des entrepreneurs ou artisans de ton entourage. Que ce soit à prix d’ami ou bénévolement, voici une excellente façon d’apprendre en faisant et sans pression. Une mission après l’autre, tu prends confiance. Tu développes des compétences précieuses. Le bouche à oreilles fait son œuvre, de nouveaux clients t’appellent… tu n’oses y croire ! Pourtant, il est temps de récolter avec le sourire le fruit de tes efforts.
Les entreprises ont besoin de freelances débutants
Tu en doutes encore ? Glisse-toi un instant dans la peau d’une petite entreprise en plein essor. Le produit plaît, l’équipe technique s’étoffe… Mais il y a un problème. Qui va venir à bout de cette longue liste de petites tâches, faciles, mais chronophages ? Tout le monde est débordé.
Ton service tombe à pic !
Disponible, flexible, enthousiaste… tu as la capacité de résoudre bien des difficultés qui ralentissent ton client. Par exemple ? Un coup de main pour rédiger les newsletters, organiser un séminaire d’équipe inoubliable ou prendre soin du service après-vente.
Sans surprise, le métier d’assistante virtuelle connaît ainsi une croissance fulgurante de 25 % par an. (Source : Eurostat, 2023.)
Patience : ton expertise de freelance grandit à chaque mission
Qui a dit qu’il fallait un diplôme ou des années d’expérience pour réussir en freelance ? Certainement pas ceux qui ont osé tracer leur propre chemin, armés de passion, d’audace et d’une bonne dose de persévérance.
Regarde Lisa Congdon. À 31 ans, elle n’a jamais pris un cours d’art de sa vie, pourtant elle décide de se lancer dans l’illustration. Elle partage ses créations sur un blog, affine son style et finit par décrocher des collaborations avec Crate & Barrel, Chronicle Books et même le Musée d’Art Moderne de New York ! Aujourd’hui, ses œuvres s’exposent dans le monde entier et elle inspire des milliers d’artistes avec son livre Art Inc.
Ou encore Aaron Blaise. Rien ne le prédestinait à l’animation, lui qui conduisait des engins forestiers en Floride. Pourtant, à force d’étudier les films Disney image par image, il décroche un poste de simple assistant… avant de devenir directeur de l’animation sur Le Roi Lion et superviseur sur Mulan. Son secret ? Un carnet de croquis qu’il remplissait sur ses pauses déjeuner, et qui est aujourd’hui utilisé dans des écoles d’art.
Et que dire de Pieter Levels ? Ce Néerlandais a appris à coder tout seul, en bricolant des sites web pendant ses voyages. Pas d’équipe, pas de capital, juste des tutos gratuits et une idée bien exécutée : Nomad List (aujourd’hui nommé Nomads), une plateforme qui cartonne auprès des digital nomads et que je cite souvent dans mes articles. Les critiques sur son manque de formation technique ? Il les a laissées derrière lui… aujourd’hui, son projet génère 2,4 millions de dollars par an.
John Resig, lui, ne maîtrisait même pas le JavaScript lorsqu’il s’est mis en tête de créer jQuery, l’un des frameworks les plus utilisés au monde. Il a appris en décortiquant du vieux code, ligne après ligne, soir après soir. Résultat ? 73,1 % des sites web l’utilisent aujourd’hui, bien avant qu’il ne devienne CTO de Khan Academy.
Et puis il y a ceux qui se sont construits dans l’adversité, comme Gary Halbert. Depuis sa cellule de prison, il écrivait à son fils des lettres où il décortiquait l’art du copywriting. Ces Boron Letters, rédigées sans mentor ni ressources, sont devenues une référence pour les rédacteurs du monde entier. Une fois libre, il a bâti un empire de formations et influencé toute une génération de marketeurs.
Joanna Wiebe, elle, a commencé avec des petits boulots de rédaction. Mais elle a eu l’intelligence d’expérimenter, tester, optimiser chaque mot sur ses landing pages. De fil en aiguille, elle a créé Copyhackers, un blog devenu LA référence en copywriting. Aujourd’hui, ses méthodes sont utilisées par Shopify et Unbounce pour optimiser leurs conversions à coups de millions.
Neil Patel ? Il a enchaîné les échecs, lancé des centaines de projets foireux et même vu une de ses startups se faire condamner pour publicité trompeuse. Mais il n’a jamais lâché l’affaire. Son blog NeilPatel.com attire aujourd’hui 4 millions de visiteurs par mois et il conseille des géants comme Amazon et NBC.
Même histoire pour Paul Jarvis, qui a appris le HTML sur des forums obscurs en 1998. Un simple site web pour un groupe de punk l’a propulsé jusqu’à Microsoft. Plus tard, il a formé plus de 150 000 personnes sur Mailchimp… en autodidacte.
Et Jessica Hische ? Elle était stagiaire non payée dans une imprimerie, alors elle passait ses nuits à calligraphier des lettres. Un an plus tard, son projet Daily Drop Cap la mène jusqu’à Google et Penguin Books. Elle a refusé tous les CDI qu’on lui proposait, prouvant que la discipline quotidienne vaut plus que n’importe quel diplôme.
Tu vois où je veux en venir ? Ces gens n’ont pas attendu qu’on leur donne la permission. Ils n’ont pas laissé leur manque d’expérience les arrêter. Ils ont appris en faisant, en essayant, en se trompant souvent, mais surtout en avançant.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron, dit l’adage.
Toi aussi, tu verras, tu vas façonner ton expertise de freelance chemin faisant. Quand tu auras identifié ce qui te fait le plus vibrer. Qu’il s’agisse d’un type de mission freelance ou de ta clientèle favorite. Tout comme tu peux le lire dans le témoignage de Malika, qui s’épanouit pleinement depuis qu’elle s’occupe de la communication digitale des coachs sportifs.
Adieu le syndrome de l’imposteur !
Imagine-toi, dans quelques mois, célébrer tes avancées avec fierté. De bon matin, tu te plonges avec délices dans tes nouvelles missions. Tiens ! Un client vient de te laisser un avis positif. À force de lire leurs compliments, ton sentiment d’utilité grimpe en flèche. Et ça, ça vaut de l’or !
Tu te vois déjà écrire ainsi les prochains chapitres de ta vie ? Sache que si tu acceptes de te retrousser les manches, ton aventure freelance n’attend plus que toi !
Et si tu ressens le besoin d’un coup de pouce pour te lancer, Patrice et moi-même serons ravis de t’accueillir dans l’un de nos programmes pas à pas pour devenir freelance.