Être a Marseille c ‘est aussi l’occasion de partir à la découverte de jolis endroits que l’on ne connaît pas encore ou retrouver des lieux que nous avions connus plus jeunes. Il fait chaud en juillet ici, et le besoin de trouver un peu de fraîcheur et de calme se fait sentir surtout en fin de semaine. L’envie de sortir de la ville surtout. Ce samedi-lá, c’est vers le joli petit port de Niolon, à coté de Carry Le Rouet , que nous avons pris la route.
Avant l’entrée dans le village, il vous faudra laisser la voiture au parking ou plutôt sur le côté de la route : le petit village est fermé aux véhicules des non-résidents. C’est à pieds que s’apprécie la découverte de ce petit port niché au creux d’une calanque. Blotti entre les rochers, bien à l’abri du mistral. Avant d’entamer la descente vers ce minuscule village au bord de l’eau, une petite pause s’impose pour admirer le panorama magnifique qui s’offre à nous. L’occasion de prendre quelques photos pour immortaliser ce paysage d’azur et d’émeraude.
Du haut d’un belvédère qui surplombe Niolon, on apprécie la vue sur la baie de Marseille et sur les iles du Frioul. C’est en contemplant de si jolis décors que l’on réalise comme est belle notre côte bleue.
Après quelques minutes de marche nous passons devant la gare, puis entrons dans le village. Niolon est minuscule avec très peu de commerces, et l’on en fait le tour en quelques minutes à peine. Son fort, occupé pendant la seconde guerre mondiale par les allemands est aujourd’hui le siège du centre de plongée UCPA.
Ca sent la garrigue et la sardine grillée. Nous sommes surpris par les terrasses de restaurant encore désertes à l ‘heure du déjeuner. Nous n’avons croisé que des petits groupes de randonneurs. Quelques personnes étendues sur leurs serviettes de bain se dorent au soleil sur les bords du port.
Finalement, ce petit havre de paix semble bien préservé et les habitants doivent apprécier cette intimité. Il fait vraiment très chaud. Cette route pentue que nous avons descendu d’un pas alerte il y a quelques heures nous semble tout à coup bien difficile à remonter. Notre bouteille d’eau fraîche à la main, sous un soleil lourd, nous prenons le chemin du retour. Laissant derrière nous les Niolonais à leur paisible calanque.