Depuis le 1er février nous sommes dans la Province d’Alicante à Orihuela… ou à peu près ! En fait nous ne savons pas précisément où nous nous trouvons ! Cela peut paraitre bizarre mais il n’y a pas de nom de ville ou de village, il s’agit simplement d’une urbanisation. C’est ainsi que l’on appelle ces lotissements sortis de terre autour des grandes villes ou proche de la mer. Ces cités champignons sont bourrées de logements pour les vacanciers. L’architecture reste dans le thème Andalou, ce qui n’est pas horrible dans l’ensemble même si ces jolies petites maisons alignées côte à côte manquent un peu de singularité.
De nombreux Anglais ont cédés à l’attrait de l’Andalousie, ils y viennent en vacances ou investissent dans la pierre. Pour exemple : notre logeur qui possède plusieurs logements dans la résidence où nous sommes ainsi qu’un appartement qu’il occupe. Pas de commerces de proximité, de type boulangerie ou épicerie, mais des Pubs ! Ça il y en a ! On va dire que coté « authenticité » de l’Espagne, nous avons fait la mauvaise pioche : )
L’appartement a du charme et il est confortable. Une terrasse à l’avant et une autre à l’arrière de la maison. Ce qui n’est pas négligeable. Heureusement, nous avons choisi la bonne période car je ne viendrais pas en vacances ici, en pleine saison estivale : niveau isolation acoustique c’est zéro pointé !
Le voisin qui se mouche dans sa salle de bains ou la voisine qui parle par Skype à 2 h du mat’ ! Pas super agréable pour bien dormir.
Bon, nous n’avons peut-être pas de chance car l’appartement mitoyen au nôtre est occupé par une famille américaine un peu crazy. Ils sont certainement très « happy » d’être en Espagne et c’est tant mieux pour eux. Le bonheur des autres fait parfois plaisir à voir. Mais pas là. Pas entre 1H et 3h du mat’. Pratiquement toutes les nuits. Madame parle. Beaucoup. Sans s’arrêter. Avec sa fille. Avec son mari qui ne dit rien. Elle parle. Tout le temps. Blablabla.
Et la journée c’est sa fille qui chante. Nous avons peut-être la future The Voice version USA et nous n’apprécions pas. Quelle honte ! Là, c’est Logan qu’elle dérange quand il essaie d’étudier.
Les murs sont très fins et nous entendons tout de notre chambre. Bonjour l’intimité !
Elle nous saoûle. Alors on tape contre le mur comme de vieux aigris. Elle entend, stoppe sa voix monocorde. Mais la nuit d’après, elle remet ça…
Nous ne les avons encore jamais croisé, ni aperçu d’ailleurs. Nos seuls contacts sont verbaux lorque Patrice leur crie « Are you crazy ? »
Bref, je ne vais pas me lamenter pendant des lignes et des lignes sur nos nuits d’insomnies et sur nos chers voisins. Car il y a aussi des points positifs et ils sont nombreux :
- Le soleil.
- Pas une goutte de pluie depuis notre arrivée.
- La température qui oscille entre 18 et 22°. En février, je sais cela fait envie…
- Le centre commercial à proximité mais pas n’importe lequel : Zenya Boulevard ! Avec « Al Campo » pour y faire ses courses sans se ruiner et toute une ribambelle de restaurants, en plus des boutiques bien sûr, pour déjeuner au soleil ou y diner.
Les prix sont dans l’ensemble plus bas qu’en France. Que ce soit pour manger ou pour s’habiller. Il y a pas mal de petits prix.
Je reviendrai sur mon lieu de sortie préféré dans un prochain article pour vous parler d’un resto au très bon rapport qualité-prix où nous avons diné le soir de la St Valentin.
Sinon, que vous dire d’autre ? Que nous travaillons beaucoup depuis le début du mois. Nous sommes loin des 35H par semaine ! Il ne faut pas se leurrer ! Etre un travailleur nomade a un prix ! Je bosse en moyenne 45 H par semaine et encore je suis une petite joueuse, Patrice me bat à plate couture ! Nous trouvons le temps de sortir un peu, je vous rassure.
Visites à vous conter : Murcia et Alicante pour commencer. Alors, le soleil andalou en février ça vous tente ?