Digital Nomad À Osaka – Notre Bilan De 2 mois (Conseils Et Découvertes)

4 ans que nous attendions de revenir au Japon, et surtout à Osaka ! C’est ce que j’apprécie dans notre mode de vie : nous donner tous les moyens pour réaliser nos rêves. Et, une fois de plus, nous y sommes parvenus.
Nous avons pu vivre pendant 2 mois dans la ville où la gastronomie est reine !

Lorsque j’ai commencé à réfléchir à l’écriture de ce bilan sur notre séjour à Osaka, j’ai réalisé deux choses :

• Que je n’avais rien écrit pour notre premier séjour en 2019 ;
• Que l’article allait être très long à écrire (j’ai tant de choses à raconter).

Pour le premier point, ce n’était pas de la flemme ou un oubli. Comment oublier un tel séjour ? Non, si je n’ai pas écrit cet article-là, c’est simplement parce que, juste après, nous partions pour Hawaï (un autre rêve !), puis au Canada. Ensuite ? 2020 s’est pointé… tu connais la suite.

Bref, les mois ont passé et, à force de repousser l’écriture de cet article, je ne l’ai jamais rédigé.

Et je constate qu’au cours de ces dix dernières années, j’ai « zappé » plusieurs destinations sans même m’en rendre compte. Tenir et alimenter un blog, tout en ayant une activité professionnelle à côté, demande beaucoup d’énergie et de temps, mais je devais absolument vous parler de ce coin du monde où nous laissons à chaque fois un bout de cœur.
Du coup, je n’ai pas voulu refaire la même erreur et je me suis enfin attelée à l’écriture de cet article.

Vivre à Osaka tout en travaillant par Internet

Revenons quelques mois en arrière.
Fin octobre 2022, nous prenons la décision de retourner en Asie du Sud-Est, l’objectif est clair : aller au Japon au printemps !
J’ai expliqué tout cela dans notre article « bilan 2022 ».

Séjourner plusieurs semaines au Japon nécessite un minimum d’organisation et d’anticipation. Nous avons plusieurs contraintes :

• Une location au mois qui ne nous oblige pas à vendre un des reins de Logan ! (Patrice et moi sommes trop vieux, on trouvera jamais d’acheteur.) ;
• Un logement avec des espaces – tables ou bureaux – pour installer nos ordinateurs ;
• Proche d’une station de train pour faciliter nos déplacements ;
• Et bien sûr : une très bonne connexion Internet !

Pour trouver cette perle rare, il est important de réserver le logement plusieurs mois en avance. D’autant plus quand tu souhaites arriver à Osaka pour assister à la fin de la floraison des cerisiers (Sakura). Sachant que cet événement attire beaucoup de touristes, nous craignions devoir soit renoncer à notre voyage, soit doubler notre budget logement.

Tu l’auras compris, nous avons trouvé notre perle rare et ô miracle ! à un tarif très correct pour la ville et pour une belle superficie.

Notre logement Airbnb à Osaka

Ça ne nous a pris qu’une heure pour dénicher un logement qui répondait à tous nos critères et prendre la décision de le réserver. Bon, en même temps ce n’est pas comme si nous avions l’embarras du choix.

Le nombre d’annonces était plutôt réduit. Le tarif mensuel étant dans notre budget, et par crainte que cette bonne affaire nous file sous le nez, nous avons immédiatement procédé à sa réservation pour deux mois.

Je sais que certains nomades digitaux sont adeptes de la réservation « last minute », mais cela ne peut pas s’appliquer pour toutes les destinations et à tout moment de l’année. Au Japon, ce n’est pas, la même chose de chercher un studio ou un logement pour une famille de trois personnes !

C’est ainsi que, moins de 4 mois plus tard, le 4 avril, nous avons posé nos valises dans la vibrante ville d’Osaka pour la seconde fois de notre vie.

Notre logement, situé à Tengashaya, est très spacieux — surtout pour le Japon — et plutôt atypique. Il comporte au Rez-de-chaussée, une cuisine avec douche et WC séparés et une grande pièce servant en temps normal de bureau d’accueil pour le propriétaire, ainsi que de buanderie. Aux étages supérieurs se trouvent 3 chambres pouvant se louer individuellement et qui peuvent accueillir jusqu’à 8 personnes.

Dans chacune de ses chambres se trouvent une cabine de douche et un WC séparé. Cerise sur le gâteau, il y avait aussi un petit bureau dans chacune d’entre elles.

Nous avions donc toute la maison pour nous et même obtenu la troisième chambre au deuxième étage qui n’est louée que lorsqu’il y a plus de 5 locataires.

Bref. En utilisant ma procédure habituelle lors de la réservation d’un logement Airbnb, nous avons obtenu ce grand appartement de 3 chambres pour 1600 euros mensuels (frais Airbnb compris). Il faut souligner qu’avoir son logement occupé pendant deux mois arrangeait alors le propriétaire qui a ainsi pu partir en vacances en Thaïlande.

Je pense que nous avons vraiment eu un gros coup de bol en trouvant cette maison.

Faire le choix d’un voyage lent

On s’attend toujours à ce que le budget logement au Japon explose littéralement.
L’idée que ce pays soit une destination chère est énormément véhiculée sur le Net. Effectivement, si tu es un voyageur qui ne reste que quelques jours dans une ville comme Osaka, Kyoto, Kobé ou Tokyo, ton budget vacances risque d’être conséquent. Il est plus difficile de négocier une nuit ou deux dans un hôtel ou dans un Airbnb lors d’un court séjour.

Et puis, bien souvent, le Japon est le voyage d’une vie. Dans ce cas-là, on veut voir les lieux emblématiques du pays, dormir dans des Ryokans, tester les meilleurs restaurants, acheter des tas de souvenirs, etc.

Quand tu es en mode touriste, tu as une date de départ et de retour imposée. Tu veux en prendre plein les yeux en un temps record. Ce qui n’est pas notre cas.

Vivre et voyager autrement

Notre mode de vie et de voyage est donc très différent d’une personne en vacances au Japon ou même en tour du monde. Nous avons le temps. Nous pouvons rester 1 à 3 mois dans la même ville et découvrir ses environs.

C’est vrai, nous n’allons pas voir certaines parties du Japon et nous ne ferons pas TOUTES les attractions touristiques. Mais ce n’est pas ce que nous recherchons.

Lorsque nous préparons notre futur voyage, je note les activités que nous aimerions faire ou les endroits dans lesquels nous aimerions aller. Cette liste n’est pas exhaustive et, parfois, elle ne sera jamais entièrement cochée, mais ce n’est pas grave.

Le Japon, le rêve d’une vie ?

Pour en revenir au budget de ce type de voyage : évidemment que cela coûte plus cher que d’aller à Phuket ou à Bali… Mais chaque séjour nous enchante à un tel niveau !  Autant profiter de ce mode de vie de digital nomad pour rendre réels les rêves que nous avons et ceux de nos enfants.

Même si cela doit faire grimper notre budget. Il se rééquilibrera au cours des mois suivants, en faisant le choix de vivre dans une destination moins coûteuse, comme en Bulgarie par exemple. Donc, OUI, c’est un investissement financier qui peut être conséquent pour certains nomades digitaux.

Et il faut budgétiser ce séjour en amont, d’où l’importance de ne pas y aller à la dernière minute.

En prévoyant ces futures dépenses (billets d’avion, logement, sorties) tu sais la somme dont tu auras besoin en plus de ton budget actuel… et tu agis dans ce sens.
Comment ? En augmentant tes revenus pardi  !
Quand tu es à ton compte, tu modules ton temps de travail en fonction de tes besoins. Tu dois gagner plus pour aller au Japon ou une toute autre destination chère ? Eh bien, tu travailles plus d’heures !

Si tu es rédacteur web, tu vas augmenter ton chiffre d’affaires en trouvant de nouveaux clients, en ajoutant un nouveau service (copywriting, storytelling) ou en augmentant ton tarif. Quitte à cravacher pour aller chercher des clients et améliorer ses services, ses compétences.
En tant qu’indépendant, n’oublions jamais cette énorme possibilité de moduler nos dépenses et nos revenus en fonction de nos besoins.

Passons à présent aux merveilleuses découvertes faites au cours de ces deux mois à Osaka, aux retrouvailles avec nos amis japonais et aux belles expériences vécues.

Bienvenue à Osaka, la ville aux mille lumières !

Bien que nous ne soyons pas en plein centre, Tengashaya est un quartier qui nous permet de découvrir la vie locale tout en étant à proximité des principales attractions d’Osaka.
La gare la plus proche est à 5 minutes à pied, ce qui permet de rejoindre le quartier de Namba (le plus touristique de la ville) en 5 minutes de trajet.

Et, au cours de ce séjour, nous allons nous déplacer très facilement en utilisant le métro, le train et nos gambettes dans la ville, mais aussi à Kobe et ses environs. C’est tellement agréable de ne pas avoir de souci pour se rendre d’un point A à un point B.

Nous sommes toujours stupéfaits par la qualité de service et la propreté dans les wagons du métro … et dans les toilettes publiques ! Sérieusement, est-ce qu’il te viendrait à l’idée d’aller dans les toilettes du métro à Marseille ou à Paris ? Certainement pas à moi ! Ici, tout est très propre.

Il y a quelque chose qui se passe quand tu arrives au Japon et que l’on n’a jamais ressenti dans un autre pays : cette sensation de totale sécurité. Il suffit d’être dans un café bondé et de voir un sac à main posé sur une table, et sa propriétaire en train de passer sa commande au comptoir quelques mètres plus loin, pour réaliser que tu es dans un autre monde. Un monde dans lequel nous nous sentons rassurés. Et à notre place. Ça aussi, c’est un sentiment qui m’étonne lorsque nous sommes au Japon.

Évidement, nous sommes des étrangers et même si nous prenions la décision de nous y installer (le rêve de Patrice), cela ne changerait rien, nous resterions des « gaijins »… Mais il n’empêche que nous ne ressentons aucun décalage ou la sensation de mal être. Tout semble naturel et couler de source.

Il n’y a pas à dire : vivre dans ce pays est une expérience unique et marquante.

Notre vie sociale de digital nomad à Osaka

Il y a un autre cliché sur le Japon : les Japonais ne sont pas amicaux et c’est difficile de créer un lien avec eux.
C’est surprenant, mais c’est au Japon que nous avons créé le plus de relations amicales en même temps. Et eu le plus d’interactions avec des locaux.

En 2019, nous avons fait connaissance de Sumile qui est guide à Kobe. (J’ai écrit un article sur l’Expérience Airbnb que nous avons faite avec elle pour mon anniversaire.)

Le courant est très bien passé entre nous. Elle nous a fait rencontrer l’une de ses amies : Terumi. À ce moment-là, Terumi proposait des expériences culinaires, ainsi qu’une cérémonie du thé à laquelle elle nous a invités.

Nous avions eu un très bon contact avec notre hôte Airbnb Iosefa (originaire des îles Samoa) qui est marié avec Saeco, une japonaise issue d’une grande famille du judo. Nous avons beaucoup sympathisé, avec le jeune frère de Iosefa également : Ben, judoka qui participe aux jeux olympiques et semble toujours de bonne humeur.

À l’époque, Iosefa et Saeco étaient parents d’une petite fille de deux ans. Depuis, la famille s’est agrandie avec la naissance de deux filles à deux ans d’intervalle. Patrice et Logan ont fait plusieurs parties de jeux de société avec lui et Ben. Et nous avions mangé plusieurs fois tous ensemble.

À peine arrivés pour ce nouveau séjour à Osaka, nous avons retrouvé nos amies Sumile et Terumi pour un pique-nique sous les cerisiers en fleurs. Bon, c’était presque la fin des Sakura, le ciel était gris et nous avons eu beaucoup de mal à tenir la position assise à la japonaise, mais nous avons passé un merveilleux moment.
Le pique-nique est une activité très répandue au Japon, d’autant plus lors de la floraison des cerisiers.

Nous nous sommes revus pour partager un bon repas au restaurant. C’était le jour de la fête des mères au Japon : j’ai même eu droit à une très jolie petite composition florale de leur part.

Nous les avons ensuite revues à plusieurs reprises, dont une fois pour participer à une randonnée proche de la ville de Kobé à et une autre fois pour un atelier cuisine dans la maison de Terumi.

Je raconterai cela dans un article séparé, car sinon, la lecture de ce texte va prendre des heures !

En écrivant ces lignes, je me sens très émue. Je repense à leur gentillesse et aux moments que nous avons passés ensemble. Ces femmes sont adorables !

Cela a été un peu plus compliqué de s’organiser avec Iosefa car, avec 3 enfants et le passage d’un doctorat, le quotidien est plutôt speed. Ben est passé nous voir à l’appartement et ç’a été l’occasion de sortir les manettes de jeux pour quelques parties. Puis, nous avons été invités à une Sushi party chez Iosefa et toute sa petite famille (ainsi que Ben) un peu avant de quitter Osaka.

Notre quotidien de digital nomad à Osaka

Nous avons eu aussi une bonne partie de notre temps consacré à notre travail. Il ne s’agissait pas de vacances, mais bien d’un mix travail-voyage que nous avons tenté d’équilibrer le mieux possible. Nous avons modifié notre emploi du temps afin d’avoir nos weekends en semaine.

Le samedi et le dimanche, il y a beaucoup de monde dans les rues commerçantes et dans les magasins. Donc, lorsque nous avions une sortie de prévue (parc d’attractions, restaurant, etc.), nous y allions plutôt en semaine pour éviter la foule. Clairement, cela n’est pas toujours évident de se « freiner » sur les sorties lorsque l’on vit quelques semaines à en tant que digital nomad à Osaka. Et parvenir à trouver le bon ratio travail-loisirs au Japon est plus difficile qu’ailleurs : il y a tant à faire !
Par exemple, quand tu aimes la technologie, les jeux vidéo et les gadgets en tout genre, tu ne sais plus où donner de la tête. Et surtout, il faut parvenir à ne pas céder à des achats impulsifs ! Ce qui est très dur dans ce pays.

En ce qui concerne la communication : nous n’avons jamais rencontré de difficultés particulières pour nous faire comprendre ou pour comprendre notre environnement. L’utilisation de l’application Google Traduction et les échanges en anglais assez fréquents ont facilité notre séjour. Excepté avec notre hôte Airbnb Hiroyuki-san, qui ne parlait pas du tout anglais. Certaines des instructions qu’il nous a laissées n’ont jamais été comprises. Mais il n’empêche que nous avons été ravis de le rencontrer, car c’est quelqu’un de très gentil et prévenant.

Que voir et que faire à Osaka (et ses alentours)

Je trouve difficile de vraiment « ressentir » une grande ville en n’y faisant qu’un court passage de quelques jours.

Bien évidemment, en raison d’un temps limité, beaucoup de personnes vont se contenter de quelques attractions principales. Cette visite de la ville se fera peut-être au pas de course, peut-être un jour de grande affluence… et la magie n’opérera peut-être pas. Comme écrit plus haut, en tant que digital nomad pour 2 mois à Osaka, nous pouvons choisir nos jours et heures de visites. Et ainsi apprécier la ville sous différents angles.

Dotonbori et le célèbre quartier de Namba

C’est le passage obligé lorsque tu débarques à Osaka. Forcément, il y a toujours beaucoup de monde dans les rues, surtout celles qui longent le fleuve.

Le quartier de Shinsekai

Lorsque tu sors du métro, la première chose que tu vois, c’est la tour Tsûtenkaku (tour qui mène au ciel). Le bâtiment emblématique du quartier et de la ville. Une petite «Tour Effel » Japonaise haute de 103 mètres qui, le soir venu, s’illumine de différentes couleurs.

J’aime beaucoup ce coin que je trouve pittoresque et très kitch avec ses enseignes très voyantes et tape à l’œil. Le quartier n’est pas très grand, mais il y a plusieurs choses sympas que je te conseille, dont sa nourriture locale simple et bon marché.
Il faut goûter aux kushikatsu : ce sont des brochettes de viande, légumes ou fruits de mer frits. Il s’agit du plat emblématique de Shinsekai.

Une autre chose à ne pas louper, c’est de caresser les pieds de la statue Billiken, un geste qui – d’après les habitants d’Osaka – porterait chance. Ce personnage porte-bonheur est présent sur les enseignes, devant les boutiques et même à l’intérieur de la tour Tsûtenkaku. Tu ne peux pas le rater !

Le parc de Tennoji et son jardin japonais

Lors de notre premier séjour à Osaka, ce parc étant à un kilomètre de notre logement, nous y allions régulièrement. Cette fois-ci, même si nous logions un peu plus loin, c’est toujours avec beaucoup de plaisir que nous y sommes retournés.

Le parc est très grand (il est accolé au zoo) et possède aussi un magnifique jardin japonais (1 euro environ l’entrée). Il y a de nombreux lieux de restaurations à l’entrée, un petit parc canin, une épicerie et de grandes pelouses où les Japonais s’installent pour pique-niquer le weekend.

Ce lieu fait partie de mes nombreux coups de cœur à Osaka.

Le château d’Osaka

C’est LE monument emblématique de la ville à ne pas louper !
Nous ne l’avons pas visité, mais nous l’avons pris en photo sous tous les angles (et nous avec). Il est entouré de nombreux parcs, ce qui offre une très agréable balade à faire en longeant la rivière.

Lors de notre venue en 2019, nous avions assisté à des concerts de groupes de rock et d’idols qui se tenaient à l’une des entrées du parc. C’était très animé et festif ! Il y avait, bien sûr, des stands de nourriture pour apaiser une petite faim.

Les temples

Je crois qu’il est impossible de ne pas visiter un sanctuaire ou un temple quand on est à Osaka ! Le Shi Tennō-ji est l’un des plus vieux temples bouddhistes au Japon et il fait partie de mes préférés.

Passer une journée aux studios Universal Japan

Voici l’activité que nous voulions absolument faire !
Le parc d’attractions se trouve dans le nord de la ville, à 30 minutes de trajet en métro pour nous. On y trouve le parc Harry Potter et celui de Super Nintendo World. Nous y sommes allés un jour de semaine afin d’éviter la foule. C’est ce que je te conseille de faire à chaque fois que tu veux te rendre dans un endroit très touristique.

Nous avons passé une merveilleuse journée qui restera un de ces merveilleux souvenirs d’Osaka. Je détaillerai cette expérience dans un article séparé.

La nourriture locale

Osaka est bien connue pour sa gastronomie et cette réputation est fondée.  Il y a une gamme impressionnante de restaurants dans la ville : il est impossible de ne pas trouver de quoi se sustenter.

 Même les plats achetés dans un konbini sont bons. Le budget repas reste très correct, même en ne cuisinant pas, ce qui a été mon cas pendant ces deux mois. Acheter les condiments et les ingrédients pour cuisiner auraient couté plus cher que d’acheter des plats frais et de qualité !

Nous ne prenons pas de repas le soir (jeūn intermittent), excepté le vendredi ou si un repas avec des amis est prévu. Donc, au final, notre budget reste assez raisonnable et nous pouvons nous faire plaisir en mangeant dans des restaurants un peu plus chers.

 Manger du bœuf à Kobe

Tu peux trouver des restaurants à Osaka qui proposent cette fameuse viande de bœuf. Mais si tu en as l’occasion, vis cette expérience à Kobe.

Nous l’avons fait en 2019 et j’avais rédigé un article accompagné d’une vidéo sur cette activité. Cette fois-ci encore, nous sommes retournés dans le même restaurant et il n’y a pas à dire : la qualité est toujours là ! Même moi qui ne suis pas une fan de la viande, j’ai vraiment apprécié cette dégustation.

Voir les daims à Nara

Cette sortie à Nara était au programme lors de notre séjour en 2019 et nous l’avons réalisé un peu avant de quitter Osaka. C’était un moment très particulier. Je trouve que la proximité avec des animaux en liberté que l’on n’a pas l’habitude de croiser au quotidien est émouvante.

Visiter le Palais Impérial et ses jardins à Kyoto

Kyoto est une ville dans laquelle j’aimerais faire un séjour d’un mois pour profiter de ses nombreux attraits. J’espère que nous pourrons le faire lors de notre prochain voyage au Japon. En attendant, nous n’aurons fait qu’une courte visite de la ville, en nous concentrant sur la découverte du Palais Impérial et  surtout de son parc immense. Le jardin japonais, avec son lac et ses petits ponts qui le traversent, est magnifique… Comme tout ce que nous avons pu voir cette après-midi-là.

Il y a une belle forêt tout autour dans laquelle il est agréable de flâner et de découvrir des temples cachés au détour d’un chemin ombragé.

Le Japon insolite

Je termine avec une liste non exhaustive de toutes ces choses qui nous étonnent et auxquelles nous ne sommes pas habitués.

• Au restaurant, il y a souvent un petit panier sous la table pour ranger son sac à main ;
• Le thé vert est servi à volonté dans les restaurants ;
• Il y a des machines automatiques à l’entrée de certains restaurants, ou une tablette sur la table, pour commander ses plats ;
• Les gens ont les yeux rivés sur leur téléphone, mais ne passent pas d’appel téléphonique dans les lieux publics ;
• De nombreux restaurants avec – tout au plus – 7 places assises à l’intérieur, au comptoir ;
• Le service impeccable dans tous les établissements ;
• Les espaces fermés pour les fumeurs, que ce soit dans les couloirs du métro ou dans la rue ;
• L’utilisation du français pour un peu tout et n’importe quoi (nom d’enseigne, produit alimentaire, etc.) ;
• Les centres commerciaux sur 8 étages ;
• Les jardins sur les toits en pleine ville pour faire une pause « au vert » à l’heure du déjeuner ;
• Les épiceries de proximité (konbini) ouvertes 24/7 ;
• Les Japonaises qui se protègent du soleil pour éviter le vieillissement de la peu et conserver un teint clair même en été ;
• Les imitations tellement réalistes de plats dans les vitrines des restaurants ;
• Le nombre fou de gens à vélo à Osaka et qui roulent – prudemment – sur les trottoirs ;
• L’absence de poubelles dans les rues (pourtant absolument propres) ;
• La facilité à trouver des WC gratuits (et d’une propreté étincelante) dans les lieux publics : jardin, station de métro, parc d’attractions ;
• Le chauffeur de bus qui avertit les passagers lorsqu’il va y avoir une petite secousse à cause de la route ;
• Les belles plaques d’égout illustrées avec le château d’Osaka ou un Pokemon ;
• Les camions qui ramassent les poubelles et la petite musique qui accompagne leur passage ;
• Les chiens dans les poussettes et les boutiques qui vendent des vêtements pour nos amis à quatre pattes ;
• Les parapluies mis à la disposition des clients gratuitement dans certains lieux publics ;
• Les parkings extérieurs sur plusieurs étages ;
• La capacité des Japonais à s’endormir pendant un trajet en métro ;
• La quantité incroyable de saveurs différentes (des centaines) de Kit Kat dans les rayons des magasins ;
• Le fait qu’il ne faille pas laisser de pourboire, car cela est mal vu par la personne ;
• La qualité des produits et le soin apporté aux détails ;
• Bien sûr, la politesse omniprésente ;
• Etc.

Je sais que j’en oublie ! Alors, n’hésite pas à partager, en commentaire sous cet article, une chose insolite à laquelle tu as pu assister si tu as séjourné au Japon.

Conclusion

En écrivant ces lignes, en me plongeant dans toutes nos photos, je ressens un peu de frustration parce que nous n’avons pas pu faire telle ou telle chose. Beaucoup de nostalgie aussi. Le Japon, et plus particulièrement Osaka, nous manque déjà. Nos amis japonais nous manquent. La gentillesse de toutes ces personnes que nous y avons rencontrées nous manque aussi !

Je me console en me disant que nous reviendrons l’année prochaine ou celle d’après. Peut-être que, d’ici là, il y aura un visa digital nomad pour le Japon (c’est une rumeur qui court depuis quelques mois) et que nous pourrons y rester plus de trois mois… En attendant, nous sommes reconnaissants de ce que nous avons pu vivre au cours de ce séjour.

Et toi, es-tu déjà allé au Japon ? Est-ce l’un de tes rêves ?