Après vivre en camping-car la semaine dernière, nous continuons notre série d’interviews de gens qui ont changé de vie. Leurs récits et leurs conseils sont précieux et nous les remercions d’avoir accepté de les partager avec nous, avec vous. Aujourd’hui, la famille Capel qui nous raconte comment et pourquoi elle a décidé de changer de continent et partir vivre en Amérique latine.
Sommaire
POUVEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER ? QUI ÊTES-VOUS ? QUEL ÂGE AVEZ-VOUS ?
D’OÙ VENEZ-VOUS ? QUELLES SONT VOS PROFESSIONS ?
Bonjour, nous sommes la famille Capel, composée de Philippe (45 ans), le Français, Martina (41 ans), l’Allemande, ainsi que Maxime (14 ans) et Etienne (11 ½ ans). Philippe et moi, nous sommes rencontrés à Aix-en-Provence en 2000 et on ne s’est plus quitté depuis. Nous avons vécu pendant plus de 11 ans en Provence en étant propriétaires d’un hôtel-restaurant à Saint Rémy de Provence, acheté l’année de noter rencontre. C’est là-bas que nos enfants sont nés. La gestion d’hôtellerie et tourisme est la profession de Martina, Philippe a une Maîtrise de droit (il a travaillé dans un cabinet d’avocats à Marseille jusqu’en 2000) et un CAP Restaurant qu’il a fait pendant notre temps à l’hôtel. Nous avons également tous les deux un diplôme pour enseigner l’anglais.
L’hôtel Domaine de Valmouriane que dirigeaient Martina et Philippe avant de changer de vie.
RACONTEZ-NOUS VOTRE VIE AVANT.
Avoir un hôtel, accueillir des gens pour partager nos passions comme la bonne cuisine, les vins, l’huile d’olive étaient toujours le rêve de Martina. En achetant l’hôtel Domaine de Valmouriane en 2000, ce rêve s’est réalisé. Pendant 11 ans nous avons mis toute notre énergie dans l’hôtel : le rénover à fond en 2001, y introduire de nouveaux produits comme les cours de cuisine et chercher des clients intéressés par nos activités. Nous avions notre philosophie propre à Valmouriane : « Souriez, vous êtes ailleurs ». Sur notre îlot dans la nature, sans télévision, mais avec un environnement magnifique qui invitait à des promenades et des rencontres. L’hôtel disposait de 12 chambres et une Suite ainsi que d’un restaurant gastronomique où nous proposions des cours de cuisine. Nous avions une clientèle internationale et avons fait plusieurs voyages au Japon, destination où la cuisine française est fort réputée.
Nous vivions à l’hôtel-même, parce que – par sa petite taille et la relation privilégiée que nous tenions avec nos clients – ceci se faisait naturellement. C’était un avantage et un inconvénient en même temps. Les enfants ont grandi sur les 6 ha de la propriété, en étant libres d’aller comme bon leur semble, mais sans déranger les clients.
Notre vie était passionnante et prenante. Les réglementations hotelières, toujours plus contraignantes, compliquaient notre vie. Notre maison était une bâtisse provençale du 18e siècle. Tout d’un coup, il fallait faire des travaux coûteux pour se mettre aux normes et, en même temps, dégrader le style de la maison. Ne pas avoir de télévisions allait nous punir au niveau des étoiles attribuées. On commençait à ne plus se sentir chez nous, les tracas administratifs prenaient de plus en plus de temps, et nous empêchaient de faire ce qu’on aimait le plus : échanger avec nos clients.
POURQUOI AVOIR CHANGÉ DE VIE ?
Au bout de plus de 9 ans, nous commencions à ne plus sentir la même passion pour ce que nous faisions, les enfants disaient des phrases du style : On ne vous voit jamais. Les camarades de classe leur demandaient s’ils n’avaient pas de mère, parce qu’en général c’était Philippe qui amenait et cherchait les enfants de l’école. On se rendait compte qu’il était temps de changer.
Nous voulions avoir plus de temps pour les enfants, les voir grandir (ils avaient 6 et 8 ans à l’époque) et on a décidé de mettre l’hôtel à la vente. Ceci a finalement duré plus longtemps que prévu, mais nous avons signé un précontrat en octobre 2011. Directement après, nous sommes partis pour 4 mois en Thaïlande et au Laos, voyageant en sac à dos avec les enfants. Nous avions besoin d’espace et de changement de climat.
Le Pérou est classé comme revenu moyen supérieur par la Banque mondiale et est le 39e plus grand pays dans le monde par le PIB total. Le Pérou est l’une des économies les plus dynamiques du monde avec un taux de croissance 2012 du PIB de 6,3%. Il a actuellement un haut indice de développement humain de 0,741 et du PIB par habitant au-dessus de 12.000 $.
Tous ces facteurs ont permis au Pérou de faire de grands progrès dans le développement, avec l’amélioration des finances publiques, la réduction de la pauvreté et des progrès dans les secteurs sociaux. La pauvreté a diminué de façon spectaculaire dans la dernière décennie, passant de près de 60% en 2004 à 25,8% en 2012.
L’inflation en 2012 était le plus bas en Amérique latine à seulement 1,8%, mais a augmenté en 2013 alors que les prix du pétrole et des matières premières ont augmenté; à partir de 2014, il se situe à 2,5%. Le taux de chômage a diminué de façon constante au cours des dernières années, et à partir de 2012 se tient à 3,6%. (A noter que ce taux de chômage est de 10,6% en France)
Source : Wikipedia.
QU’EST-CE QUI VOUS A DÉCIDÉ À FRANCHIR LE CAP ?
Contrairement à ce que peuvent penser les gens, c’était une décision mûrement réfléchie. Nous avions comparé toutes les possibilités, mais l’hôtel était trop petit pour embaucher un gérant pendant une période d’absence. En plus, probablement, les clients auraient réagi bizarrement sur le changement de personne.
QU’EN PENSENT VOS PROCHES ?
Pour nos parents, la décision de quitter Valmouriane est venue comme une surprise. Tout le monde pensait que nous vivions dans un paradis. Ils n’ont pas vu que c’était plutôt une cage dorée. Ils n’ont pas cru qu’on allait vraiment partir voyager et tout laisser derrière nous et pensaient qu’on était devenu fous.
Certains amis étaient très contents pour nous, d’autres ne comprenaient pas, d’autres pensaient qu’on était courageux. Il y a eu toute sorte de réactions.
QU’EN PENSENT VOS ENFANTS ? COMMENT ÇA S’EST PASSÉ AU DÉBUT POUR EUX ?
Nous avons toujours été francs vis-à-vis des enfants, et le fait qu’on allait passer plus de temps avec eux les a rendus bien heureux. Les enfants se sont très vite adaptés à la nouvelle situation. Nous avions organisé leur scolarité par le CNED en avance et ils sont sortis de l’école avec les vacances de la Toussaint en 2011. Nous avions travaillé jusqu’à au dernier jour et ensuite nous sommes partis directement, d’abord en Allemagne en famille et de là à Bangkok. Il n’y avait pas le temps de réfléchir : les enfants se sont retrouvés dans un appartement à Bangkok en étudiant.
COMMENT CELA SE PASSE-T-IL POUR LEUR SCOLARITÉ ?
Aujourd’hui cela fait 5 ans qu’ils sont scolarisés par le CNED, ce qui nous convient à nous tous très bien. Avec le temps je dois moins les surveiller, ils travaillent plus en autonomie. On a un rythme normal d’école, tous les jours à 8 heures on commence. Les cours sont bien faits et les deux font au moins 5 matières par jour. Toutes les 2 – 3 semaines, c’est la période d’examens. Après, je scanne tout pour l’envoi et la correction par les professeurs du CNED.
COMMENT EST VOTRE NOUVELLE VIE JUSQU’À PRÉSENT ?
Nous avons voyagé beaucoup depuis 2011. Après notre retour de l’Asie en février 2012, nous sommes revenus en France pour régler des affaires et documents encore en rapport avec l’hôtel. Nous avons acheté un appartement à Marseille comme base de toutes nos péripéties. Nous sommes repartis en octobre pour les Etats-Unis où nous avons voyagé un an en camping-car, une expérience géniale ! Pendant ce temps, Martina avait fait un diplôme TEFL pour pouvoir enseigner l’anglais comme langue étrangère.
Petit retour en France pour mieux repartir en février 2014 pour le Costa Rica où nous avons travaillé comme volontaires et remplaçants de la directrice pendant 8 mois. Les enfants ont participé aux cours de l’école de montagne deux fois par semaine et se sont fait des amis sur place.
Après une visite de 3 mois en Equateur chez de la famille éloignée, nous avons prévu d’arriver au nord du Pérou en janvier 2015. En route, les garçons ont émis le souhait de se stabiliser de nouveau, de ne pas continuer de voyager. Nous devions arriver à Chachapoyas, la capitale de la région Amazonas pour enseigner l’anglais (Philippe aussi a fait son diplôme TEFL) et du coup nous nous sommes intéressés à cette région de beaucoup plus près.
OÙ SUIVRE LES CAPEL ?
- Agence de voyage Phimavoyages
- Phimavoyages
“Pour les voyages précédents nous avions des blogs reprenant notre nom et la destination sur des sites blogspot. On les a écrit surtout pour que les enfants aient des traces de leurs voyages plus tard et éventuellement pour des personnes qui cherchent des infos sur ces destinations.”
La région Amazonas a un potentiel touristique ENORME, il y a encore tout à faire au niveau de formation du personnel, conscience environnementale, apprentissage des langues étrangères, accueil du client. Nous avons fait la connaissance de divers acteurs de la région, comme la DIRETUR (Direccion regional de comercio exterior y de turismo), la Plateforme du tourisme rural, des consultants en tout genre et nous avons décidé de rester sur place.
En créant notre entreprise Phima Consultores y Servicios nous pensions initialement aider les restaurants et hôtels à se préparer à une clientèle internationale plus exigeante, mais nous nous sommes vite rendus compte que les propriétaires ne voient pas pour l’instant clairement qu’il y a un grand besoin de formation. Du coup, nous avons fait quelques missions de consulting, mais avec des résultats mitigés. Il y a un grand turn-over de personnel, car le personnel en tourisme, hôtellerie et restauration est principalement constitué par des étudiants et change souvent.
Philippe a enseigné l’anglais durant 6 mois à l’université et ils voudront bien qu’il revienne ; mais pour le moment il est plutôt pris pour le développement de notre agence de voyage ainsi que par le conseil auprès de villages et communautés.
En effet, les premiers 6 mois de notre arrivée, nous étions constamment en train de chercher un projet professionnel. On nous a proposé d’ouvrir un hôtel, un restaurant, une pâtisserie (Philippe vend aussi des gâteaux et des biscuits, il a même géré et préparé le mariage d’un ami pour 150 personnes ainsi que géré l’organisation de repas de groupes importants pour d’autres restaurants), mais on ne voyait pas un très bon avenir pour une telle activité. Comme justement le personnel qualifié est rare, cela voudrait dire que comme propriétaire on devrait être présent tout le temps et ceci n’est pas notre souhait. Tout naturellement on en est venu à l’agence, en identifiant qu’il n’y a pas d’agence spécialisé dans le nord du Pérou qui travaille avec une clientèle internationale et qui comprend leur besoin. En plus avec notre précédente expérience et les 4 langues que nous parlons, ceci était finalement une combinaison idéale.
Depuis juin 2015 nous travaillons sur le site de notre agence www.phimavoyages.com pour montrer les sites archéologiques et naturels incroyables de la région Amazonas. Il fallait d’abord créer le site, chercher et traduire les informations en 3 langues, voyager dans les régions du nord, agrandir notre réseau pour trouver des partenaires fiables en tant que chauffeurs et guides.
En même temps nous sommes toujours activement impliqués dans le tourisme rural et l’une de nos missions est clairement de former les gens sur place.
Concernant le site internet, nous avons dû apprendre un nouveau métier, un nouveau vocabulaire SEO, mais c’est passionnant et nous sommes très heureux de notre choix.
QU’ATTENDEZ-VOUS DE L’AVENIR ?
Nous nous projetons à rester au Pérou les prochaines années. Peut-être pas toujours à Chachapoyas, parce que nous envisageons de scolariser nos enfants au lycée franco-péruvien à Lima, donc il faudrait déménager à Lima. Ce n’est pas vraiment notre rêve, mais il faut également penser aux garçons !
Nous espérons avancer avec l’agence de voyage et d’avoir plus de clients pour les années à venir. Nous venons d’embaucher une jeune Péruvienne pour renforcer notre équipe pour être présent sur nos 3 marchés principaux (France, Allemagne, Anglophone) et démarcher les grands tours opérateurs internationaux.
A savoir :
1 sol = 0,28€
Le salaire brut moyen au Pérou est de 490€/mois.
Pour comparaison,
en France, le salaire brut moyen est de 2874€/mois.
COMBIEN FAUT-IL, AU MINIMUM, PAR MOIS POUR VIVRE AU PÉROU ?
Cela est très dépendant d’où l’on vit ! Nous vivons dans la région Amazonas, la région la plus pauvre du Pérou. Etant donné que nous sommes une famille de 4 personnes, nous louons une grande maison (800 soles par mois) avec une connexion Internet directe et un garage pour notre voiture (100 soles par mois), on fait les courses au marché de producteurs, il faut compter environ 2 000 soles (moins de 600 euros) par mois, sans se priver.
Ces chiffres sont complètement différents dans les grandes villes, et bien entendu, à Lima ou déjà le simple loyer coûte au moins 2 000 soles.
COMBIEN GAGNEZ-VOUS AVEC CE CHANGEMENT DE VIE ?
Pour le moment nous ne gagnons pas encore notre vie avec l’agence de voyage. Nous vivons des loyers de nos 2 appartements en France.
Par contre nous avons énormément gagné en liberté, en expériences et en rencontres.
QUE REGRETTEZ-VOUS DANS CETTE NOUVELLE VIE, QUI VOUS DÉPLAÎT DANS CE PAYS PAR EXEMPLE ?
Martina : Je ne regrette rien du tout, je vis une vie magnifique, faisant ce qui me plaît, en étant proche de ma famille et dans un cadre agréable.
Philippe : ce qui manque ici à Chacha c’est une bonne librairie, se plonger dans un rayon de livres. Sinon, on a tout ce dont on a besoin ici.
QU’EST-CE QUI VOUS MANQUE DE L’ANCIENNE VIE ?
Martina : Rien.
Philippe : parfois notre beau climat provençal et la Méditerranée. Je ne serai pas original en disant qu’il nous manque un bon fromage et mon pastis. Mais on se débrouille et je fais du fromage frais directement avec le lait des producteurs.
QUELLES SONT LES PLUS BELLES CHOSES SURVENUES AVEC CE CHANGEMENT DE VIE ?
La liberté, la facilité avec laquelle on peut faire des choses au Pérou, la flexibilité des gens, tout cela motive beaucoup à créer son entreprise.
Sur un plan personnel, nous nous sommes rapprochés tous les 4, on passe beaucoup de temps ensemble, on discute beaucoup.
VOTRE REGARD SUR LA VIE, SUR LE MONDE, A-T-IL CHANGÉ DEPUIS ?
En voyageant, on devient beaucoup plus ouverts aux autres, aux rencontres qu’on fait. Nous avons rencontré tellement de personnes intéressantes avec différents idées et opinions, c’est tout simplement enrichissant.
Bien sûr, on voit également les choses dont on peut très bien se passer, les sujets importants et ceux qui le sont moins, toutes les choses qui paraissent évidentes pour nous mais qui peuvent représenter pour d’autres une lutte quotidienne (hygiène, santé par exemple).
QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS À CEUX QUI VOUDRAIENT CHANGER DE VIE EN GÉNÉRAL ?
De notre côté, nous n’avons pas planifié longtemps en avance. Nous avons quitté la France pour voyager, sans être sûrs de revenir ou pas. Il ne faut pas trop se faire de souci, dans d’autres coins du monde, la vie bouge, il suffit de vouloir trouver du travail, de se mettre à son compte, de s’adapter.
Il faut être ouvert et ne pas vouloir arriver quelque part pour tout changer avec notre vision européenne, juger des choses comme elles devraient être ou pas.
Mark Twain
QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS À CEUX QUI VOUDRAIENT VENIR VIVRE AU PÉROU ?
Le Pérou est un pays magnifique, très différent selon les régions, où il y a plein de choses à faire professionnellement. Selon notre expérience, il peut être très bien de ne pas vivre à Lima. Nous n’avons jamais eu de souci de corruption des policiers par exemple, ni pour faire le permis de conduire péruvien, ce qui a l’air d’être le cas dans la capitale.
D’un autre côté, pour faire des papiers, tout est encore centralisé à Lima, ce qui est un peu pénible sachant que nous sommes à 24 heures en bus.
UN DERNIER MOT ?
Les changements de vie sont une décision personnelle. Chacun le vit comme il le désire : certains le prévoient des années à l’avance avec le risque de renoncement que cela implique.
Nous, on est du genre à foncer une fois la décision prise. Il faut être flexible, une qualité que normalement tout hôtelier doit avoir, non ? En outre, en famille, on se sent plus fort.
Ce n’est pas un projet individuel en ce qui nous concerne mais bien un projet de vie pour la famille, c’est passionnant.
POUR ALLER PLUS LOIN
Quelques livres, films et sites web conseillés par les Capel pour mieux cerner le Pérou, ses origines incas, sa civilisation et sa culture.
Je recommande ces livres de l’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa.
Le premier est autobiographique.
Dans le second, il décrit sa participation aux élections présidentielles au Pérou.
LA TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD
LE POISSON DANS L’EAU
LE GRAND INCA
Maria Rostworowski
Physique et Numérique sur Amazon
Numérique sur Apple iTunes Store
LE DERNIER CHANT DE L’INCA
Livre poétique de Gérard Herzhaft
Physique ou numérique sur Amazon
Numérique sur Apple iTunes Store
LES BÂTARDS DU SOLEIL
sur le fonctionnement de la société Inca
Roberte Manceau
KON-TIKI
de Joachim Rønning
AMAZONAS UN MUNDO AÚN POR DESCUBRIR
Site web conseillé
Si, vous aussi, vous avez changé de vie et désirez partager votre expérience et vos conseils avec nos lecteurs, n’hésitez pas à nous contacter.
Encore un super article, merci Christine ! Quelle bonne idée que cette série d’interviews 🙂
Le père de ma nièce est péruvien (mais vit ici en Europe) et je ne connais pas bien ce pays où je ne suis jamais allée. Je suis ravie de constater qu’il est en plein essor !
Quand je réfléchis à mon choix futur entre camping-car et appartements loués sur AirB&B, je pense pour ma part, à la lumière de ce que je lis ici ou là, et de qui je suis, que cela dépend des pays traversés, de la longueur du voyage, etc. Par exemple je pense que le camping-car serait parfait pour l’Europe ou les USA et sur plusieurs mois, pas plusieurs années. En Afrique ou même en Asie, pas évident et puis il faut songer à l’aspect mécanique, pannes, devoir chercher sans arrêt une place, les passages de frontières, ainsi que l’aspect connexion et un minimum de confort. Je choisis donc de vivre en nomade digital en appartements loués de pays en pays, comme vous le faites et de garder le mode camping-car pour un voyage au long cours dans des pays « sécurisés » et développés côté infrastructures.
Quel bonheur de lire le témoignage de cette famille qui semble épanouie !
Une belle semaine !
Tu as tout a fait raison Marjorie : le mode de voyage que l’on choisit varie selon son activité professionnelle et de l’attente que nous avons du voyage; De ce que nous voulons vivre au quotidien.Du coté « aventurier » que nous avons ou pas …
Le Pérou est un pays dont on parle peu et découvrir l’expérience d’une famille qui y vit et qui s’y plait est très instructif.
Nous apprenons beaucoup grace à leur témoignage et je les en remercie.