Aujourd’hui, nous vous présentons une nouvelle interview d’une famille qui a changé de vie pour s’en sortir. A travers ce témoignage très émouvant, découvrez comment cette famille a transformé des accidents de la vie en force et en expérience enrichissante.
Sommaire
Pouvez-vous vous présenter ? Qui êtes-vous ? Quel âge avez-vous ? D’où venez-vous ? Quelles sont vos professions ?
Christophe est breton et moi parisienne, à l’origine d’un papa français et d’une maman hongroise. Fille d’expatriés, j’ai vécu la grande majorité de mon enfance dans différents pays d’Afrique.
Christophe a été, pendant de nombreuses années, cadre supérieur en, grande distribution. Moi, commerciale de formation. Ayant exercé dans ce métier durant une quinzaine d’années, j’ai ensuite été assureur durant à peu près le même temps.
Nous sommes en couple depuis 2003. Nous nous sommes rencontrés dans le milieu professionnel et, depuis, essayons au maximum de travailler ensemble.
Nos divorces respectifs n’ayant pas été très simples, nous avons préféré quitter la Normandie en 2008 pour mettre de la distance et nous réinstaller dans le sud. Nous habitions dans l’Aude et cherchions une opportunité pour créer notre affaire.
Racontez-nous votre vie avant ?
Nous étions donc, en 2015, gérants de société, ABC Bois. Société que nous avons fait prospérer durant 3 ans. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Notre statut social était dans la classe moyenne. Nous avions une vie régulière, la même que beaucoup de cadres. Nous travaillions sans compter nos heures et nous avions, à l’époque, ce que nous croyions l’avantage d’avoir notre société et notre maison sur le même lieu, dans un parc de 4 hectares.
Paul, vivait avec nous. Théo, venait pendant les vacances et Jade suivait une scolarité normale. Bref, une vie classique.
Quel événement est venu tout bouleverser ?
Le 02/02/2015, la liquidation a été prononcée. Là, tout s’est enchaîné. Nous n’avions, bien entendu, pas fini de payer le crédit de notre société. La banque n’a pas attendu une journée avant de nous fermer tous les comptes. La propriétaire des lieux, nous a tout de suite envoyé un recommandé, nous laissant 6 mois pour quitter la maison.
Bref, une tornade s’est abattue sur nous. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de ne pas nous écrouler : il fallait faire avec ce qu’il restait. Déjà pour nous, mais aussi pour les enfants.
Les éléments en place à ce moment :
- Plus de travail
- Bientôt plus de maison
- Pour Paul, il était prévu qu’il aille faire ses études supérieures à Nantes
- Théo vivait, de toute façon, chez sa maman
- Jade : nous l’avions déscolarisée l’année précédente suite à du harcèlement qu’elle avait subi à l’école. Nous étions avec elle, en reconstruction
- Pas vraiment de lieu de rattachement familiale, puisque les parents de Christophe vivent en Bretagne et mes parents sur la Côte d’Azur
- Et côté argent, nous avions 900€ pour essayer de tenir 3 mois et ensuite …
Nous avons, en premier, essayé de trouver du travail sur Montpellier. Mais nous avons vite compris que c’étaient des coups d’épée dans l’eau. Nous avons effectué quelques missions d’intérims et avons commencé à vendre ce que nous possédions pour manger.
L’échéance pour quitter la maison approchait à grand pas.
Plus rien… Les questions… Les priorités ? Les nuits blanches à essayer de réfléchir et les têtes qui s’embrouillent à force. Mais, quand même, cette question qui ressort toujours : Comment trouver un logement ? Pas facile sans travail… Mais quand bien même, nous y arriverons… Et si nous trouvons du travail loin ? Et cela, tourne, tourne…
Puis, une lumière : il nous faudrait une maison à roulette. Et voilà, la lumière qui nous soutient. Camping-caristes vacanciers, nous savions que nous étions bien dans ce « logement ». Cela émerge et cela mûrit. De toute façon, nous ne voyions pas grande issue.
De notre statut social, il ne reste rien. Une amie fait de la récupération alimentaire pour nous. Car, pour moi, cela m’est difficile mais nous avons faim et nous voyons la vie sous les ponts qui se rapproche si nous ne suivons pas cette lumière.
Mais, nous n’avons pas un sou. Comment faire ? A 47 ans, je demande à mes parents de nous aider ? Heureusement, j’ai une famille formidable et malgré leurs peurs, leurs tristesses de notre situation, mes parents investissent dans un camping-car pour nous le laisser en disposer sans limite de temps.
Voilà, comment est arrivé Oscar (notre carrosse) dans notre vie et notre vie nomade.
Quelles ont-été vos craintes avant d’emménager dans votre maison roulante ?
Quelles sont les choses indispensables à emporter ? Puisque nous ne pouvons emporter que le strict minimum… Et si nous nous trompons dans notre choix ?
Des « et si« , nous pourrions en citer des millions. Cela tourne dans la tête à ne plus savoir où on en est.
« Et si » notre décision n’était pas la bonne…
Mais la peur empêche d’avancer et nous devons avancer, donc vaincre nos peurs et tenter. Tenter en espérant avoir fait le bon choix. Et voilà comment est né le ChriFaJa Trip (ChriFaJa pour Christophe, Fany et Jade), LA transformation de cette catastrophe en aventure.
Quelle a été la réaction de votre fille ?
Les larmes, les hurlements de tristesse au début. Quitter ses copines, arrêter la comédie musicale, l’école de cirque, les cours d’escalade… Les larmes coulaient souvent. Vendre ses jouets a été une horreur pour elle. Mais comme une grande majorité sont partis chez une fille de son âge, rapatriée de l’étranger avec ses parents (elle n’avait, elle aussi, plus rien), Jade a été réconfortée et a fini par se dire qu’elle faisait une bonne action.
Puis, quand l’idée du ChriFaJa Trip est venue, cela l’a enthousiasmé. Faire le tour de la France en camping-car et aller à la rencontre d’autres personnes, visiter d’autres régions… Nous avions réussi à positiver l’événement et nous nous accrochions à ce positivisme. Du coup, nos enfants croyaient en nous et positivaient avec nous. Même si, les garçons ne venaient pas avec nous, eux aussi avaient besoin d’être rassurés quant à notre avenir. Et mon grand avait très peur pour sa sœur même s’il avait confiance en nous.
Jade n’avait que 9 ans, Ce n’est pas facile de tout comprendre à cet âge. Ce qui est important, c’est pouvoir avoir confiance en ses parents.
C’est une jeune fille de 11 ans maintenant. Pas plus tard qu’avant-hier, où nous avons fêté nos 2 ans de nomades, elle nous a écrit un beau message : « Papa, Maman je vous remercie de me donner cette vie superbe, sans vous je ne connaîtrais pas tout ce que je connais aujourd’hui, alors MERCI 💖 ».
Voilà, cela résume bien le changement et son bonheur.
Comment avez-vous fait pour l’école ?
Comme nous étions déjà en IEF, cela a coulé de source de continuer. Un changement pourtant : nous avions; pour la première année, pratiqué librement car le psychologique devait être notre priorité. En partant vivre en camping-car, nous avons pensé qu’il lui fallait quand même, dans cette vie nomade, une régularité. Nous l’avons donc, les 2 premières années, inscrite à des cours par correspondance. Cette année, Jade est en sixième et nous n’utilisons plus de cours par correspondance. Nous continuons à suivre le programme pour qu’elle puisse réintégrer une école si elle le désirait.
A suivre… Nous aviserons au fur et à mesure.
Qu’en pensent vos proches ?
La famille de Christophe n’a pas toujours compris, mais, aujourd’hui, accepte et des liens se sont même resserrés depuis.
Nos garçons subissent l’éloignement et nous manquent énormément, mais ils comprennent et sont heureux pour nous de nous voir heureux.
Les amis, nous en avons perdu pas mal au passage de gérants à rien… étaient-ils de vrais amis ? Nous ne le pensons pas. Donc, le ménage a fait du bien.
Après, notre philosophie est de ne pas juger la vie des autres et, par répercussions, nous n’apprécions pas que l’on juge notre vie. Personne ne vit la vie d’un autre, donc, sans toutes les cartes, il n’est pas possible de juger. C’est NOTRE Trip et personne n’a vécu ce que nous avons vécu. Nous avons pris des décisions que nous avons pensées les meilleures pour nous. Les « à votre place nous aurions… » sont faciles quand on voit une situation de loin…
Comment est votre nouvelle vie jusqu’à présent ?
Plus ou moins sédentaires avant (car nous déménagions quand même souvent), nous sommes devenus nomades au sens propre du terme. Nous nous déplaçons au gré des missions de travail que nous trouvons.
Nous étions derrière un bureau toute la journée depuis des années, en tenue d’apparat et autres accessoires. Nous travaillons aujourd’hui, la majorité du temps, en extérieur et en tenue de combat (comme nous disons).
Notre maison a rétréci de plus de 10 fois la surface… et nous nous y sentons bien ! Nos rêves de grande maison et grand jardin ont disparu et, aujourd’hui, la nature entière est notre jardin.
Avant, nous croyions vivre bien, mais nous nous sommes rendus compte que des biens nous en avions mais nous oublions de vivre.
Aujourd’hui, nous vivons et en prenons le temps. Un jour, au début du ChriFaJa Trip, Jade m’a dit : « Maman, avant, quand je te demandais de faire ceci ou cela, tu me disais attends, et maintenant tu me dis oui ». Et oui, quelle claque de se rendre compte que tellement de choses inutiles encombraient notre vie.
Notre vie, aujourd’hui, est LA Vie dont nous avons besoin. Nous nous plaisons à dire que nous avons tout perdu pour tout gagner. Je pense que c’est le meilleur résumé.
(…)
Quel budget faut-il prévoir, au minimum, par mois pour vivre en camping-car en famille ?
Là aussi, notre philosophie est bien différente d’avant. Aujourd’hui, quand nous avons des sous, nous profitons et quand il faut serrer la ceinture, nous savons le faire. Notre budget varie. L’hiver est plus rude que l’été car l’hiver nous avons un peu moins de travail et plus de frais (chauffage…) mais nous y arrivons. Nous dirions qu’en moyenne nous vivons bien avec 1000€ par mois.
Quelle est votre activité professionnelle ?
Nous arrivons pour le moment, depuis 2 ans, à travailler environ 10 mois sur 12.
Pour le moment, nous continuerons, tant que le physique est là.
Pour trouver du travail, nous contactons les Agri emplois de chaque région, le site est anefa.fr . Encore une fois, nous avons tendance à nous présenter directement, le contact humain est tellement plus facile.
Quand nous roulons, nous nous arrêtons dans les agences d’intérim, demandons la tendance emploi. Si on nous dit qu’il y a du travail, nous nous inscrivons et attendons un maximum de 8 jours pour travailler. Si pas de travail, nous continuons notre route.
La première année fut la plus difficile, maintenant, nos anciens employeurs étant prêts à nous reprendre d’années en années, cela nous fait un filet de sécurité au cas où nous ne trouverions pas autres choses car notre but est quand même de voyager en travaillant 🙂 donc, d’essayer de changer.
Combien gagnez-vous avec ce changement de vie ?
Nous sommes payés le Smic horaire, tout dépend des heures que nous effectuons.
Mais, ce qui est sûr, c’est que nous gagnons notre liberté.
Qu’attendez-vous de l’avenir ?
J’ai perdu une sœur en l’espace de 6 mois, de ce foutu crabe… La vie on la regarde différemment ensuite. Et quand, par-dessus cela, se rajoute une perte de tous biens en quelques mois … croyez-moi, prévoir à 6 mois, pour moi, est impossible.
Au début, cela nous a fait peur de vivre au jour le jour et, petit-à-petit, nous avons adopté cette philosophie. Aujourd’hui, selon nous, c’est le meilleur moyen de vivre heureux.
Que regrettez-vous dans cette nouvelle vie, qui vous déplaît dans ce mode de vie par exemple ?
Pour le moment, nous apprécions notre vie et la vivons à fond. Demain, si cela ne nous plaisait plus, nous changerions, comment et pour quoi ? Nous verrons, si cela arrive… Nous avons appris à rebondir.
Qu’est-ce qui vous manque de votre ancienne vie ?
Nous avons l’essentiel et, surtout, nous sommes une famille très unie. L’Amour est essentiel et, lui, est resté du passé au présent.
Nous avons un détachement total avec le matériel et un rapprochement avec la nature. Notre ancienne vie était une accumulation de biens matériels et une course au toujours plus… Nous avons la chance d’avoir vécu cette vie avant. Nous connaissons ce que sont les grandes maisons, grands restos, grands hôtels, les vacances aisées, les beaux vêtements, les belles voitures, motos… Aujourd’hui, du coup, nous n’envions pas ce que nous avons perdu.
Quelles sont les plus belles choses survenues avec ce changement de vie ?
Nous ne pensions pas, en partant, que la vie pourrait être si belle. Nous avons l’impression d’être un peu partout chez nous. Quel bonheur que de voir qu’à certains endroits où nous sommes passés les gens attendent avec impatience notre retour et nous disent que nous leurs manquons.
Nous recevons des tonnes d’amour de gens que nous ne connaissions pas il y a peu. Nous sommes milliardaires en rencontres.
Votre regard sur la vie, sur le monde, a-t-il changé depuis ?
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui se retrouvent dans une situation compliquée et difficile à vivre et qui ne savent pas comment s’en sortir ?
Nous avons un chemin de vie et il faut réussir à le suivre avec son cœur.
Et surtout : ne jamais baisser les bras. Penser à ces gens en fin de vie, qui continuent à se battre car la vie est belle et ils n’ont pas envie de la quitter.
La vie est belle, il faut juste la regarder du bon côté.
Si l’on suit son instinct, la décision sera bonne.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient vivre et voyager en camping-car ?
Bon, ne partez pas trop à la fois car nous sommes de plus en plus et à force nous allons risquer de nous gêner (rire).
Un dernier mot ?
La vie n’est pas toute rose, mais elle n’est pas non plus toute noire. Chacun choisit la couleur qu’il préfère regarder.
Une anecdote ?
La première nuit que Jade avait passée avec nous dans le camping-car. (Elle est, en effet, restée 2 mois chez sa tata à notre départ, histoire de bien nous mettre en route). Nous avions dormi dans le massif de l’Estérel, superbe endroit.
Donc, le matin : réveil et préparation du départ. Christophe démarre et là, une grosse fumée blanche sort de son siège, une odeur de brûlé. Un fil de la batterie commençait à s’enflammer. Bien entendu, sur le coup, ce fut un peu la panique ! Nous devons sortir, nous, le chien et le chat, en se disant que nous étions peut-être entrain de tout perdre !
Je prends alors l’extincteur… et je m’aperçois qu’il est périmé depuis un certain temps ! Tout s’est bien terminé, nous avons réussi à maîtriser l’incendie.
Nous avons appelé cet épisode, baptême du feu de camping-car.
Une morale : si vous achetez un camping-car, vérifiez la date de validité de l’extincteur avant d’en avoir besoin !
Pour aller plus loin
Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik
Ce livre nous a conforté dans l’idée que notre Catastrophe en cadeau et la résilience ne sont que du positif.
Je pense trop de Christel Petitcollin
Pour apprendre à ne pas se poser trop de question.
Park4night
Utilisée pour trouver des places où stationner son camping-car en France
Ce sont 2 livres qui m’ont réconfortée. Il y a tout plein de livres sur le changement de vie mais comme pour nous, nous n’en avons pas eu le choix et puis, le choix tue le choix, nous avons suivi notre chemin sans prendre le temps de nous documenter
Merci à Stéfanie, Christophe et Jade pour ce bouleversant témoignage, leurs précieux conseils et leur sympathie.
Si, vous aussi, vous avez changé de vie et désirez partager votre expérience et vos conseils avec nos lecteurs, n’hésitez pas à nous contacter.
Bonjour,
Est-il possible de vivre à l’année avec des enfant dans un camping car légalement ? Cela ne demande aucunes démarches ?
Merci pour votre réponse !
En vous souhaitant le meilleur a venir 🙂
Bonjour,
Vous avez le droit d’avoir un camping car comme logement principal mais il y a des formalités qui diffèrent si cela est pour vivre en France ou pour voyager en Europe par exemple. La plus importante étant celle de l’autorisation de faire l’instruction en famille qui est très réglementée à présent et bien sûr vos sources de revenus (travail ? Bien immobilier ?). Si vous avez un travail en ligne, vous avez déjà plus de liberté et vous pouvez quitter la France et voyager sans limite. Vous ne dépendez plus de la France pour l’instruction de vos enfants.
La vie de rêve! Nous sommes également chefs d’entreprise et la crise nous a amené à nous poser des millions de questions. Nous aimerions partir et visiter plusieurs pays en camping car quelques années en faisant l’IEF à notre boit de chou. Mais cette aventure nous fait peur et nous apporte des milliers de questions. Où et comment discuter avec des personnes qui le font où l’ont fait?
Bonjour Mélanie,
il existe de nombreux groupes sur Facebook que vous pouvez trouver en tapant « IEF » ou « nomade »par exemple dans la barre de recherche.
Ici, sur notre blog, vous trouverez de nombreux articles qui traitent de vie nomade, d’instruction en famille et des témoignages dans cette catégorie : https://www.famille-nomade-digitale.com/category/changer-de-vie/
Bonne lecture !
Bonsoir
Je ne sais pas ci cet familles est encore dans la même situation ou si elle a pris le chemin du sedentaire .
Je suis une maman qui avais tous pour être heureuse de l argent une vie stable
Je voyageais quant je voulais en prenant des congés sans soldes
J ai toujours etes une indépendante
Qui prend des risques.
Il y a 5ans j ai fait mauvaise rencontre qui ma chamboulée tout mon équilibre moral financier
Depuis je ne parvient pas a remonter la pente
Car cet personne ma noyée sous des charges qui me maintiennent encore sous l eau
Je suis dans un états où je ne réfléchit plus très bien je vie dans le doute
Je viens d acquérir un petit camping-car d occasion très ancien
Je prend mes marques avec et surtout avec mes enfants qui ont bientôt 4ans
Eux aimes beaucoup dormir dedans
Cela fait 2ans que je parlais avec une amie de mon projet de peut-être m installer de cet façon
Elle etais contre trop dangereux
Elle as raison
J ai sauté le pat
Et maintenant je regrette car je ne pense pas que ce véhicule me sauvera
Pourtant je veux y croire me rapprocher de ma région
De mes repères
Liquider des factures superflus, superflus car je suis pas heureuse ou je suis j ai déménager 2 fois en 1an
Je suis devenue très instable mais j ai l impression de n’être jamais a ma place d etre de trop
C est ambigu
Pis la peur de tous vendre ( voiture, meuble)
Descolarisés les enfants
Me retrouver sdf
Mon idée tiens pas la route car au fond même si je retourne dans ma région qui est une région touristique j aurai des difficultés à stationner à vivre en Paix avec mes loulous
Isolement impossible circuler pour les déposer à l ecole déjà en petite citadine c est PV et fourrière obliger
Alors à force de réfléchir
Bien je vois ce camping-car car petit soit il comme une perte d argent
A la différence de vous j ai le temps pour réfléchir
Je suis pas dans l urgence vital
J ai pourtant bien un choix a faire
Rester ou je suis
Ou partir .
J ai total une question comment feriez vous pour travailler avec votre fille non scolarisés ?
Votre organisation ?
Vous avez eu du crant bravo
Vous avez paré au plus urgent je vous félicite.
Bonjour. C’est sympa mais très dangereux avec des enfants, vous êtes en grande précarité car à la moindre panne du camping car vous n’avez cette fois plus rien. Or cela arrivera forcement puisque le camping car va s’user.
Bonjour Mirabelle, la famille qui témoigne ici a vécu cette expérience avec bonheur pendant des années.
Mon avis personnel :
Je ne crois pas qu’on soit particulièrement en « grande précarité » en faisant ce choix. Pas plus qu’en louant un logement en fait… Si on veut être négatif, en louant un logement, on a également des tas de frais d’entretien de celui-ci, chauffage, taxes, etc. On peu avoir des difficultés à régler son loyer et se retrouver expulsé (puisqu’on parle de précarité)… Certes, le camping-car va s’user, mais il peut être entretenu, remplacé, changé pour un autre mode de vie ensuite (nomade ou sédentaire)… Quand vous vous installez dans un logement « fixe », vous n’êtes pas non plus sûr d’y passer le reste de votre vie… Tout change, tout bouge, tout évolue. Cette adaptabilité est aussi une force ! Après, il est certain qu’un tel mode de vie (comme tout autre ai-je envie de préciser) doit être préparé avec intelligence et prévoyance.
Je viens de découvrir ce blog et surtout ce témoignage. Il me ressemble en de nombreux points : je n’ai plus rien !
Cela fait des semaines que je « pourris » dans mon appartement après des problèmes de santé qui m’empêchent de retrouver une activité professionnelle. Je suis en invalidité et j’ai pris la décision, moi aussi, de vivre en camping car. J’appréhende, bien sûr… mais je sais désormais que c’est ce qu’il faut que je fasse.
Je viens de lancer un appel de détresse auprès de mes parents, pour qu’ils m’aident à acquérir ma future maison roulante. Je prie pour qu’ils acceptent car je suis prêt et ça m’est vital.
Merci pour ce blog, pour ce témoignage et tous les autres. Vous renforcez mon idée de besoin de liberté et d’enfin vivre ma vie, loin de la pression professionnelle et sociale qui me détruit.
Je vous tiendrais au courant si ce projet venait à se réaliser.
fred
Bonjour Fred,
merci pour ce message. Rien de doit te faire baisser les bras. Si tu es profondément convaincu de ton objectif, ne lâche rien. Tu y parviendras. Tiens-nous au courant. Bon courage.
Merci pour ce bel article qui donne envie de voyager ! En tout cas vous avez eu du courage du faire tout ça en camping car. C’est une aventure inoubliable que vous avez vécu et crois que vous pouvez en être très fier! Je suis bien d’accord avec vous quand vous dites qu’il ne faut pas prévoir de partir dans « X » années. Il faut profiter de sa jeunesse. Les ennuis de santé arrivent également très rapidement et bien souvent, cela empêche de faire pas mal de choses. Pour ma part, je n’ai jamais eu la chance de pouvoir me procurer un camping-car, mais c’était vraiment mon rêve. Je pense de plus en plus à m’acheter un petit camion aménagé. Merci pour cet article et je vous souhaite tout le bonheur du monde !
Salut Sandra, merci pour ton commentaire. Effectivement, un petit van aménagé est aussi une solution qui attire de plus en plus de monde. Je pense que ce doit être une belle expérience.
Un témoignage émouvant d’où se dégage une force positive de vie.
Bravo et bon courage 🙂
Effectivement, c’est un beau témoignage.Il reflète une belle dose d’optimisme et une sacré volonté de prendre le dessus. C’est pour cette raison que nous avons souhaité le partager ici.
Et la Vie, grande coquine, est experte en duperies. Une Vie bien faite, bien réglée, « comme il faut », aimante et satisfaisante, affriolante et désirable, jalousée ou enviée n’est que chimère! Patatras est son mot d’ordre…Alors, face au dilemme, c’est là que s’exprime le libre arbitre de chacun. « Changer de Vie ». Et si, dans ce choix de Vie, pour le quorum, bon pensant, la raison s’affronte à la déraison, leur chemin, à eux, est leur découverte, leur conquête. L’abandon qui côtoie la gêne, la liberté qui fleurte avec l’imprudence, l’affranchissement qui doit dépasser les obligations, la volonté qui résiste à la fatalité, la hardiesse qui doit écraser les carcans, la témérité qui doit faire face au destin, pour que naisse, de cette originalité, l’indépendance et le bonheur : c’est l’épanouissement dont, subjectivement, ils rêvaient…Votre grand livre de nomades sera épais; recueil de si belles aventures, de merveilleuses et attachantes rencontres, de contacts et d’échanges inoubliables , de trouvailles, de visites, de butins précieux!!!
Bonne Route ma Sœur : « Plein les Mirettes et le Cœur! ».
« On ne va jamais aussi loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va » (Christophe Colomb)..
Joliment dit et plein de tendresse… ❤️