Comme chaque année à la même période, je rédige le bilan de notre vie nomade. C’est devenu un rituel incontournable. noter, noir sur blanc, tout ce que nous avons expérimenté au fil des 12 mois écoulés, m’offre de m’attarder aussi sur des petits riens, des moments simples de notre quotidien de digital nomads.

Parce que notre mémoire est sélective et que, parfois, nous avons l’impression de n’avoir rien fait ou vécu d’intéressant au cours de l’année. Et puis, ça me permet de comparer mes écrits d’une année sur l’autre. Nous ne sommes pas en tour du monde. nous ne « faisons » pas x pays en un temps limité.
Non. Ce que je partage ici, sur notre blog, c’est notre vie de tous les jours.
Notre quotidien de famille devenue nomade afin de se concentrer sur ce qui est essentiel pour nous trois : notre liberté !

J’écris ces lignes depuis le 28e étage de notre appartement à Kuala Lumpur, en Malaisie, où nous vivons depuis fin novembre et ce pour encore quelques jours. Je suis installée à la table de la salle à manger qui me sert d’espace de travail, face à une grande baie vitrée.

Je n’ai qu’à lever les yeux pour admirer la ville qui s’illumine de mille feux lorsque le soleil se couche sur la capitale malaisienne.  bilan vie nomade C’est un panorama assez impressionnant, surtout quand on souffre de vertige. Nous serons restés deux mois au total à Kuala Lumpur. un endroit que nous connaissions déjà puisque C’est notre troisième séjour ici, depuis 2018.

j’ai rédigé un article bilan vie nomade en Malaisie dans lequel je donne des infos sur ce pays pour un digital nomad.

Article à lire :Digital Nomad en Malaisie (Infos pratiques – Kuala Lumpur-Penang)

Ce séjour-là aura été différent et pas vraiment tel que nous l’espérions. Mais, c’est toute l’essence de cette vie que nous avons adoptée depuis 2013 !  Rien n’est jamais acquis. il faut savoir s’adapter aux situations et accepter que tout ne se passe pas comme on le voudrait.

2022 nous a apporté son lot de voyages, de découvertes, de rencontres, de retrouvailles (la magie de cette vie nomade), de projets professionnels et personnels, d’imprévus aussi.

C’est parti pour un bilan vie nomade entre Europe et Asie du Sud-Est !

2022 : Travailler en voyageant dans 4 pays

Dans un précédent article bilan de vie nomade, j’évoquais l’idée de limiter nos déplacements et de ne vivre que dans 3 ou 4 pays par an. Et c’est ce que nous avons fait en 2022. En tant que travailleurs indépendants à distance, nous privilégions le slow travel le plus souvent possible.

3 mois en Espagne

Nous avons débuté l’année dans le sud de l’Espagne, à Orihuela, pas très loin d’Alicante. nous avons loué un bel appartement en duplex avec une grande terrasse sur le toit. Profitant aussi d’un espace SPA avec une piscine intérieure : un must en hiver ! La connexion internet étant très bonne, nous avons pu travailler dans de très bonnes conditions.

Puis, direction Torremolinos pour un séjour d’un mois à deux pas de la Méditerranée. il nous suffisait de traverser le parc paysager de la résidence pour nous retrouver directement sur la promenade maritime. Une grosse dose d’énergie positive et de ressourcement face à la mer, parfois déchainée. Quand on passe beaucoup de temps à travailler sur un ordinateur, il est important de faire des pauses et de profiter d’un bel environnement.

Sans aucun doute le meilleur emplacement que nous ayons eu depuis que nous avons découvert, pour la première fois, cette ville en 2017 !

Pour notre troisième et dernier mois en Espagne, nous sommes retournés dans une ville chère à notre cœur, qui se situe près de Cadiz : Chipiona !

L’appartement était très joliment décoré et en plein cœur de la rue commerçante. Mais, malheureusement, la connexion internet n’était pas à la hauteur de nos espérances, ce qui a impacté notre productivité. Ça fait partie des aléas de la vie de digital nomad.

Nous préférons travailler depuis notre logement, plutôt que dans un coworking… forcément, avoir une connexion internet de faible qualité est un risque que nous prenons. Je te rassure, il y a de très nombreux espace de travail partagé en Espagne que tu peux trouver en te rendant sur le site de WeWork ou de Spaces

À Chipiona, nous y avons retrouvé notre famille de cœur espagnole pour partager de bons moments, après presque trois ans de séparation.

Notre appartement étant assez grand. nous avons pu accueillir le temps d’un (trop court) weekend, nos amis de la Teamballet, de passage en Espagne pour quelques mois. Une jolie petite famille voyageuse que nous avons rencontrée pour la première fois en France, puis retrouvée par deux fois au Portugal. Cécile, la maman, est une ancienne élève de Patrice pour la rédaction Web. Devenue une amie, c’est toujours un vrai bonheur que de la revoir avec sa jolie petite famille.

Et puis, Chipiona possède de belles plages qui, pour certaines, ont conservé un côté un peu « sauvage » que j’apprécie beaucoup. nous avons profité de ses belles étendues de sable doré. mais aussi de sa proximité avec Rota, qui est une jolie petite ville en bord de mer.

Ce dernier mois en Espagne était un retour aux sources.

Article à lire : Bilan 3 mois en Espagne (tarif logement, travail) 

Retour en Bulgarie pour quelques mois

Si tu nous suis depuis un certain temps, tu sais que nous avons, à présent, une résidence fixe à Plovdiv, en Bulgarie. Si ce n’est pas le cas, j’explique pourquoi et comment nous nous sommes expatriés en Bulgarie.

Ce retour, en mars, dans notre « base de digital nomad », nous a permis de travailler à fond sur nos différents projets.

  • Amélioration de la formation Amazone Virtuelle (devenir assistante virtuelle) avec l’ajout de nouveaux modules ;
  • Démarrage de la formation gratuite pour devenir digital nomad (contenu écrit et en vidéo) ;
  • Tests de nouvelles solutions pour avoir des revenus passifs du côté de Patrice ;
  • Finalisation et sortie du livre écrit par Logan «Les arcanes de l’âme » ;
  • Avec son père, il a aussi commercialisé une application pour mobile disponible dans plusieurs pays ;
  • Quelques mises à jour dans la formation rédaction web : la Méthode OMEGA.

Avec Patrice, au mois de juin, nous nous sommes offerts un séjour en couple de quelques jours au bord de la mer Noire, à Nessebar.

Et, en juillet, nos meilleurs amis, accompagnés de leurs deux enfants, sont venus de france pour 10 jours de vacances. L’occasion de partir pour un trip en train de Plovdiv à Sofia, en passant par Bansko et Vélingrad.

 Article à lire : Un été en Bulgarie

La fin du mois d’août a été un peu moins agréable. nous avons attrapé la Covid en famille ! Et pas qu’un peu !

Patrice fut le premier touché, puis ce fut au tour de Logan et moi. Heureusement, il y en avait toujours un de nous trois assez valide pour s’occuper des autres. Logan a été rapidement sur pied. Moi qui pensait attaquait le mois de septembre sur les chapeaux de roue, c’était raté ! Je fus la plus atteinte et la plus longue à récupérer. Une toux et une fatigue persistante m’ont accompagnée pendant plus d’un mois.

Avec l’automne qui arrive, c’est le moment de préparer notre départ de plusieurs mois en Asie du Sud-Est.

Fin octobre : Départ pour la Thaïlande !

L’objectif était de se simplifier les préparatifs en ayant juste à s’occuper de la recherche d’un appartement et de la réservation des billets d’avion. pas de demande de visa tourisme cette fois-ci !

Nous avons décidé de démarrer par Chiang Mai, en Thaïlande, et d’y rester un seul mois. Malheureusement, l’appartement que nous louions les fois précédentes n’était plus disponible. J’ai quand même fini par en louer un pour 30 nuits qui soit fonctionnel et avec tout ce qu’il faut à distance de marche.

Fin novembre : notre arrivée en Malaisie à Kuala Lumpur

Notre mois en Thaïlande terminé, nous nous sommes envolés pour la Malaisie.

Clairement, je ne pensais pas que trouver un logement à Kuala Lumpur pour deux mois serait aussi compliqué. J’ai dû faire avec l’augmentation des tarifs, mais aussi la période des fêtes de fin d’année qui attire plus de touristes. En temps normal, le fait de réserver un logement pour un mois, voire deux mois, offre plus de possibilités de négociation. que nenni ! Et j’ai envie de dire que « ça, c’était avant ! »

Vous l’aurez compris les prix ont gonflé depuiS 2020. J’avoue, j’ai aussi un peu tardé pour commencer les recherches et les prises de contact… mon choix de logement pour les dates que nous avions prévues s’est donc un peu réduit. Ce ne fut pas évident, mais j’ai trouvé un bel et grand appartement en duplex.

Cet appartement est spacieux, propre, bien équIpé et au-dessus d’un centre commercial.Il y a aussi une belle piscine sur le toit. Il réunit tous les critères sur ma liste pour que nous y passions un beau noël.

piscine-logement-kuala-lumpur

Un mois de décembre surprenant

Lorsque nous avons décidé de revenir à Kuala Lumpur pour deux mois, c’était dans l’idée de nous poser tranquillement pour les fêtes de fin d’année. Il y a plusieurs endroits, ici, que nous avions envie de revoir.

Et comme nous allions y rester assez longtemps, je voulais en profiter pour me faire prescrire des lunettes. Patrice l’avait fait en 2018 et les tarifs verres+monture sont très attractifs !

Je porte des lentilles depuis très longtemps et cela devenait de plus en plus inconfortable. Et puis, ma vue s’est dégradée ces derniers mois et la mauvaise vision à mon œil droit m’est devenue de plus en plus gênante.

Comme dit plus haut, notre logement actuel se trouve au-dessus d’un centre commercial et il s’y trouve plusieurs opticiens qui proposent un examen ophtalmologique.
Une semaine après notre arrivée, nous nous sommes arrêtés à l’un d’entre eux. L’examen ne s’est pas avéré positif et la personne m’a tout de suite orientée vers une clinique ophtalmologique : ma perte de vision à l’œil droit était vraiment énorme.

Le lendemain, direction la clinique où je vais passer plusieurs examens. Le diagnostic tombe : cataracte à l’œil droit et un début à l’œil gauche. je ne vais pas te mentir, c’est un choc pour moi.

Je pensais que cette maladie concernait surtout les personnes de plus de 65 ans… Mais, étant une grande myope, c’est quelque chose qui me pendait au nez. et ça, je ne le savais pas.

Cette clinique est très bien réputée pour ce type d’opération au Laser assisté par ordinateur. D’après la docteure, Il n’y a pas d’urgence. Mais il faut que je fasse cette opération cette année. Je ne dois pas laisser empirer la cataracte.

J’ai deux options :

  • La première est d’attendre notre retour à Plovdiv pour subir cette opération. Avec le risque de ne pas trouver de clinique suffisamment bien équipée et sûre. Ce qui aurait, pour effet, sur moi, de repousser l’opération par peur. Et puis, Plovdiv a certes, beaucoup d’hôpitaux et de cliniques, mais la spécialisation est plutôt dentaire.
  • La seconde option es de me faire opérer ici, à Kuala Lumpur.

Se faire opérer des yeux est déjà quelque chose que je trouve impressionnant. Et j’ai toujours été assez réticente et trouillarde sur ce sujet. Et puis surtout me faire trifouiller le globe oculaire pour y ajouter un implant n’était pas sur ma wish list ! 

Finalement, j’ai pris la décision de me faire opérer dans cette clinique.

Un rendez-vous est pris pour opérer l’œil droit le 7 décembre, soit 4 jours plus tard. Je passe sur l’angoisse que j’ai éprouvée pendant les jours qui ont précédé cette opération.

Je me revois dans la salle, attendant mon tour, dans ma tenue toute verte. Les yeux clos a essayer de réguler ma respiration et calmer les battements affolés de mon cœur. me demandant ce que je fiche ici.

Cette question, je me la suis posée tant de fois pendant que la chirurgienne découpait mon œil en fines lamelles. (C’est le film qui tournait dans ma tête à ce moment-là. )

Heureusement, l’équipe a été super bienveillante et gentille avec moi. et, surtout, tout s’est bien passé. Aucune trace d’une opération sur mes yeux, pas de paupière gonflée ou d’oeil injecté de sang. Puis, le 16 décembre, c’est au tour de l’œil gauche. une légère gène dans l’oeil pendant 48h et c’est tout.

Les visites de suivi ont lieu un jour, une semaine, un mois et un an après l’opération.

J’ai réalisé que mon travail sur un écran d’ordinateur ou l’utilisation de mon téléphone portable devaient se faire différemment. Que je devais prendre soin de mes nouveaux yeux en faisant des pauses régulières pendant mon temps de travail. Mais aussi en limitant l’utilisation des écrans.

j’ai du éviter ceux-ci pendant 48 heures après chaque opération, ce qui m’a fait beaucoup réfléchir à la façon dont nous prenions soin de nous. J’ai prévu d’écrire un article sur le sujet de la santé et de l’entretien physique quand on est digital nomad. Parce que c’est un aspect de notre mode de vie que nous avons tendance à négliger.

Forcément, on ne peut pas dire que nous avons beaucoup profité pendant ce mois de décembre.

 

En résumé :

Nous avions fait une visite guidée avant mon opération, mais ce n’était vraiment pas intéressant. J’aime beaucoup ce concept de Free Walking tour et nous essayons d’en faire à chaque fois que cela est possible. mais l’itinéraire de celui-ci ne nous a pas plu. Dommage.

Nous avons testé plusieurs restaurants asiatiques et nous avons déjeuné dans un restaurant français le jour de Noël.

Patrice et Logan ont profité d’une salle de cinéma dernier cri – mais à petit prix – pour voir Avatar 2 en version anglaise.

Les centres commerciaux, ici, sont gigantesques et sont, pour certains, de véritables attractions !

Patrice a été malade pendant la dernière semaine de décembre, pile-poil pendant nos vacances ! Pas de bol. Le test Covid étant négatif, on ne sait pas trop de quoi il s’agissait. Du coup, nous avons passé le réveillon du Nouvel An à la maison avec un plateau de sushis et à jouer aux jeux vidéos.

Ce dernier mois de l’année à été assez éprouvant pour moi mais en même temps, avoir de nouveaux yeux, c’est quand même un super cadeau de Noël !

Patrice aurait préféré profiter pleinement de sa semaine de vacances et commencer l’année avec une super pêche ! Ce n’est pas grave. Quand on regarde tout ce qui s’est passé au cours de ces 12 derniers mois, nous pouvons être reconnaissants de pouvoir vivre cette vie-là ensemble.

À nous de faire de 2023 une année exceptionnelle !

Nos voyages en tant que digital nomads en 2023

Au moment où j’écris cet article, nous avons déjà réservé les logements et certains trajets pour les 6 premiers mois de l’année.

C’est un peu compliqué pour nous de ne pas planifier notre itinéraire à l’avance. Déjà, parce que nous travaillons tout en voyagEant et avons donc besoin de logements adaptés à ce mode de vie. Il nous faut des espaces de travail et de repas suffisants pour nous trois. Et, bien sûr, l’incontournable bonne connexion Internet.

Et puis, certaines destinations que nous visons pour 2023 sont assez prisées ou bien chères de ce fait, le choix (selon nos critères) des Logements se réduit vite si nous attendons trop pour réserver. Sans compter qu’avec la réouverture de certains pays sans restrictions pour les touristes, l’Asie du Sud-Est redevient une destination attractive.

Pour commencer, dans quelques jours, nous prendrons un vol pour rejoindre l’île de Langkawi qui se trouve dans le nord de la Malaisie.

Un mois plus tard, nous nous envolerons pour un séjour de 45 jours à Phuket (Thailande). Après, plusieurs prises de contact, de refus, de négociations… j’ai finalement pu réserver une petite maison individuelle à quelques mètres de la mer.

Notre objectif principal en démarrant ce nouveau voyage dans cette région du Monde, en octobre dernier, était de retourner dans une de nos destinations coup de cœur de 2019 : Osaka.

Mais, les tarifs de location sur place sont très chers et y rester deux mois peut-être un sacré budget si on ne planifie pas un peu en avance. Le 29 décembre dernier, avec Patrice, nous nous sommes dits qu’il valait mieux ne pas trop attendre.

Mes demandes de réservation furent vite faites. Je venais de trouver un seul logement mais à un tarif très intéressant. J’ai donc contacté l’hôte… et sa réponse fut positive !

Gros OUF de soulagement ! Parce que, pour une fois, on ne peut pas dire que j’avais beaucoup de choix ou un plan B, en cas de refus.

L’appartement est moins spacieux et moins joli que celui que nous avions en 2019, mais il est bien placé (5 min en métro de Namba). Nous avons des commerces de proximité et la gare à 5 minutes à pied pour rayonner facilement autour de la ville.

Avec un peu de chance, nous assisterons à la floraison des cerisiers (Sakura) qui devrait avoir lieu début avril à Osaka. Et nous, nous faisons déjà une joie de revoir certaines personnes sur place. Sumile, qui exerce comme guide touristique à Kobe. C’est ainsi que nous avons fait sa connaissance et que nous nous sommes liés d’amitié en 2019. Il y a aussi Iosefa et sa jolie petite famille, qui s’est agrandie depuis notre première rencontre. Il fut notre hôte airbnb et nous avons passé de très bons moments en leur compagnie.

Pour le moment, nous ne savons pas quelle direction nous prendrons après Osaka… nous nous laissons jusqu’au mois de mars pour y réfléchir.

En tout cas, avoir tout réservé jusqu’au début du mois de juin m’enlève une belle charge mentale. Parce que c’est beaucoup d’énergie et de temps que de gérer l’organisation de nos voyages.

À la place, je vais octroyer ces heures-là à nous créer des moments de bonheur. C’est plutôt sympa comme programme, qu’en penses-tu ?

Et toi ? Quel bilan tires-tu de l’année 2022 ? Plutôt positif ?