J’ai mis du temps pour écrire le bilan d’un mois au Vietnam parce que je ne savais pas comment aborder certains points noirs de ce séjour. Et ils ont été nombreux ! Faire fi des mauvais moments n’était même pas possible.
Depuis le départ, notre manière d’appréhender notre vie de voyages à long terme a toujours été la même : profiter de notre nouvel environnement, vivre au plus prés des locaux, faire de nouvelles rencontres, en apprendre plus sur un pays. Et cela tout en travaillant sur le web. Un style de vie qui en fait rêver plus d’un. Car même si nous ne sommes pas en vacances, cela peut parfois y ressembler. Mais, il peut y avoir des couacs, tout ne se passe pas comme nous l’aurions voulu et cela peut perturber certains aspects de notre vie de nomades numériques.
Au moment de préparer notre itinéraire pour un voyage de plusieurs mois en Asie du Sud-Est, l’idée de découvrir le Vietnam est venue tout naturellement. Je ne compte pas le nombre de personnes qui nous ont dit du bien de ce pays ! Les louanges que nous avons entendues sur l’accueil des Vietnamiens, la nourriture et les paysages.
Comment y résister ? Nous avons décidé d’y rester un mois et j’ai lancé la procédure pour obtenir un visa électronique. L’exemption de visa d’entrée dans le pays étant de 15 jours maximum, si nous voulions rester plus longtemps, il nous fallait un visa d’1 mois. C’est ce que j’ai fait quelques semaines avant le départ pour le Vietnam.
Nous souhaitions partir à la découverte du nord et Hanoi semblait être une ville intéressante. Mais impossible de trouver un logement Airbnb qui corresponde à nos critères. Hoi An, un peu plus en dessous ? Même difficulté dans la recherche de logement pour 1 mois. Mes recherches d’appartement se sont alors portées plus vers le sud du Vietnam.
C’est début décembre, en fin de journée, que nous avons posé le pied à Ho Chi Minh (Saigon).Il faisait nuit, il faisait très chaud et le bruit de la ville nous a surpris brutalement. Nous venions de quitter la Thaïlande, le coeur un peu lourd, mais étions emballés à l’idée de ce que nous allions vivre dans ce nouveau pays. C’était le début d’un nouveau voyage !
Au programme :
2 jours à Ho Chi Minh
J’avais réservé pour 2 nuits un hôtel dans le quartier touristique. Certes, l’environnement était très bruyant, l’air pollué et la chaleur écrasante même à la nuit tombée. Aussi, le vrombissement perpétuel des scooters était difficile à supporter. Après le calme de Chiang Mai, HCMV nous apparut hurlante et déstabilisante. Je n’ai rien contre les villes, bien au contraire. Nous avons l’habitude de séjourner dans les capitales et si Bangkok nous a surprise les premières heures, nous nous sommes vite acclimatée au bruit…
L’établissement était très bien noté sur le site de Booking.com mais il faut parfois se méfier des (trop) bons avis ou, en tout cas, en vérifier la date. Le dernier avait plus de 3 mois quand j’ai réservé… En l’occurrence, le propriétaire avait dû changer et les prestations étaient plutôt médiocres.
Après tout, il ne s’agissait que d’y passer 2 petites nuits ensuite nous prendrions la direction de Vung Tau, une station balnéaire très prisé des Vietnamiens.
En attendant nous avons essayé de profiter au mieux de la ville et de ce qu’elle avait à nous offrir.
Je pense que cette vidéo montre très bien l’ambiance, la circulation anarchique, l’incroyable vue du toit de notre hôtel sur le quartier. Bon heureusement, nous avions découvert, juste à 2 pas de l’hôtel, un très bon restaurant où nous avons mangé par 2 fois. Ainsi qu’un chouette établissement tenu par un expatrié australien qui laissait à disposition de ses clients des jeux de société. Une très bonne adresse et un accueil très sympathique. Nous y avons dîné un soir, tout en faisant des parties de Puissance 4. Nous y sommes retourné le lendemain pour le petit déjeuner, celui de notre hôtel étant vraiment très décevant. Ces 2 jours ont vite passé et c’est avec hâte que nous avons quitté la capitale pour rejoindre notre logement pour 28 jours.
Pour une fois, lors de mes recherches de logements, j’avais choisi un environnement plus détente. L’appartement était dans un condo avec piscine et plage privée. C’étaient ces 2 points qui avait influencé notre choix car son emplacement était assez éloigné du centre et peu attractif au niveau commerces de proximité. De plus, il se trouvait dans une zone en construction. Un lotissement comportant des petites maisons avait vu le jour mais n’avait pas encore été totalement terminé. un autre bâtiment était également en construction juste à côté. Mais pour les fêtes de fin d’année, la proximité de la mer et des cocotiers nous faisait rêver. Il aura fallu pratiquement 2 heures pour atteindre Vung Tau en voiture. Nous avions opté pour un trajet en Grab.
Comment t’exprimer ce que j’ai ressenti au moment de notre arrivée à notre nouveau « chez nous » ? Comment te partager ce moment où j’ai découvert la piscine et la plage privée. Pour être honnête, lorsque notre propriétaire – très sympathique au demeurant – a eu fini de nous faire faire le tour de la « propriété », je n’avais qu’une envie : prendre ma valise et partir 🙂 ! Je regrettai tellement d’avoir choisi ce logement perdu au milieu de nulle part.
Le bâtiment haut de 11 étages était très beau de l’extérieur, très moderne.. L’ appartement assez spacieux pour nous 3. Il y avait un petit balcon et l’on apercevait la mer de Chine. Notre appartement avait une vue « incroyable » sur les maisons non finies et le chantier en construction. Sur le plan sonore, nous avons connu mieux.
Les 4 premiers jours nous avons dû batailler pour trouver des solutions pour éradiquer les gros cafards (beurk beurk) qui avaient, semble-t-il, décider de cohabiter avec nous de gré ou de force… Je sais que c’est habituel dans les zones tropicales, mais je n’aime pas ces bébêtes quel que soit le pays où nous séjournons. Notre propriétaire a fait tout son possible pour régler le problème et nous en étions reconnaissant. Elle a fini par y parvenir avec des pièges japonais très efficaces.
Nous n’avions finalement que quelques mètres à faire pour tremper nos pieds dans une eau étonnamment chaude. Un Resort se trouvait en face de notre résidence, c’est là, que nous irions déjeuner (le restaurant n’étant ouvert que le midi) à l’ombre des cocotiers. L’accueil était plutôt moyen, sachant qu’en semaine nous étions quasi les seuls à y venir, c’était plus pour la proximité de la plage que cet établissement était attrayant. Et pour quelques heures, nous arrivions à apprécier cet environnement qui aurait pu être un petit paradis pour nous. Malgré la déception ressentie, j’ai essayé de faire bonne figure. J’ai voulu opter pour la méthode Coué (tu vas le voir dans la vidéo ci dessous) mais mes réticences s’accrochaient comme des sangsues.
Mais cela fait aussi partie de notre voyage, tout ne peut pas être parfait. C’est vrai que, comme un fait exprès, beaucoup d’évènements se sont enchaînes, comme tu vas le découvrir dans la suite de cet article, pour nous gâcher notre séjour.
Malgré les petits tracas qui jalonnaient notre quotidien, nous ne pouvions pas être ingrats. Certes, les services que nous pensions trouver à notre arrivée n’y étaient pas. Certes l’environnement proche était relativement décevant, mais nous devions être reconnaissant de pouvoir vivre un mois au Vietnam, chose que nous avions encore du mal à envisager 6 mois auparavant. Suite à la perte de notre entreprise, notre unique source de revenu à ce moment-là.
Vung Tau est une station balnéaire très prisée, qui fut baptisée par les français pendant sa colonisation, Cap Saint Jacques. Son bord de mer est vraiment très joli et c’est avec plaisir que nous l’avons parcouru sous un soleil de plomb.
Malheureusement, je crois que lorsque l’alchimie ne prend pas, tu ne peux rien y faire. Même en essayant de positiver, les choses les plus banales du quotidien commençaient à nous peser. Aller faire nos courses devenaient une corvée. Nous devions prendre un Uber pour aller jusqu’au centre ville ou pour simplement nous balader mais nous avons commencé à avoir affaire à des chauffeurs vraiment très peu sérieux.
Lorsque tu réserves un Uber, tu payes directement en ligne la course quand ta CB est enregistrée dans l’application. Puis tu surveilles l’arrivée de ton chauffeur via l’application. Nos chauffeurs prenaient beaucoup de temps pour arriver, souvent plus de 30 mn, voire une heure, alors qu’ils étaient indiqués à une quinzaine de minutes par exemple.
D’autres fois , nous descendions attendre devant notre résidence et le chauffeur soit annulé la course soit ne venait pas.
Sans compter les fois, ou le chauffeur arrivait mais nous demandait une autre somme, en espèce, si nous voulions qu’il nous emmène… La course était déjà payée pourtant… Nous refusions évidemment mais cela nous gâchait ce que nous avions prévu. Cette attitude commençait à nous taper sérieusement sur les nerfs et cela devenait compliqué de sortir de notre condo.
Nous aurions pu louer des scooters mais j’avais peur de conduire (n’en ayant jamais fait) et peur de l’accident.
Le travail fut notre exutoire. Nous nous y sommes plongés afin d’occuper un maximum nos journées.
Et puis, comme nous avions prévu de retourner en Thaïlande en février nous sommes partis pour HCMV pour y faire notre visa. Et là… encore un problème, et pas des moindres : nous nous faisons voler le portable, comme on te le raconte dans cette vidéo.
Cet événement nous a beaucoup touché émotionnellement. Déjà, parce qu’il s’agissait du téléphone offert à Logan pour sa rencontre avec Tim Cook en février 2017. Ensuite, parce que nous nous sommes sentis démunis face à tout ce que cela a engendré. Nous avions tellement d’infos personnelles dans ce téléphone. Bien sûr, cela aurait pu avoir lieu en France. Mais ce type d’ événement ne se vit de la même manière lorsque tu te trouves au bout du monde. Cela nous a toutefois servi de leçon et nous a rendu plus vigilants encore. Un peu trop sur la défensive pour le reste de notre séjour au Vietnam.
Nous sommes à peine 3 jours après le vol de notre téléphone et voilà qu’au réveil on nous annonce une tempête pour le 25 décembre. Les services gouvernementaux appelaient à ne pas sortir de chez soi.
A ce moment-là, je me suis dit : bon, ok, on fait nos valises et on part ! Il n’y a quasi personnes dans le bâtiment, aucun voisin vers qui se tourner en cas de panique … Personne ne parle anglais.
Patrice a tenté de me rassurer et nous avons concentré nos efforts sur la préparation de notre réveillon de Noël. Mais sans grande conviction.
Je vous avoue que j’ai quand même préparé un sac avec des affaires et nos papiers, au cas où nous devrions partir en catastrophe. Notre propriétaire nous ayant avertis que s’il y avait un danger, le gouvernement procéderait à une évacuation.
Je n’en revenais pas : même la fête de Noël allait être gâchée ! En l’espace de 3 semaines nous avions vécu déception sur déception et cela continuait.
Depuis un petit moment je comptais les jours qu’il nous restait au Vietnam, c’était la première fois, que j’étais aussi impatiente de quitter un pays.
Pour le réveillon de la St Sylvestre , nous avons réservé une soirée dans un hôtel ainsi qu’une nuit avec petit déjeuner compris à l’hôtel « Bella Vita ». Vu comme il était compliqué de trouver un transport dans les environs, nous craignions de passer les premières heures de l’année 2018 à nous énerver contre un chauffeur pas très honnête une fois de plus.
Nous avions pris contact avec le propriétaire avant de valider notre réservation, afin de nous assurer de la prestation offerte. Il n’y avait plus de chambre familiale nous avions donc réservé 2 chambres.
Si, effectivement, l’hôtel se situait dans une zone très éloignée, il n’en était pas moins magnifique.
Et puis, nous avons été surpris par le superbe accueil de cet hôtel : nous avions l’impression d’être des VIP ! Après nos nombreux déboires, ce court séjour était un vrai contraste et une bénédiction pour ne pas nous laisser seulement des points négatifs sur notre passage dans ce pays.
Nous étions les seuls occidentaux dans l’hôtel. Les chambres étaient très belles. Le personnel de l’hôtel était aux petits soins avec nous.
Le repas du réveillon s’est fait à l’extérieur au bord de la piscine, avec la mer de Chine en décor.
Un buffet très varié était servi, et même un espace barbecue.
Pendant la soirée, les autres convives furent sympathiques, nous trinquèrent au champagne ensemble aux 12 coups de minuit. Patrice a même gagné le 1er prix de la petite loterie : un bon d’achat de 27000 dongs Ca semble beaucoup mais en fait cela équivaut à 12 euros…
Nous avons même eu droit à une chanson française rien que pour nous, comme vous pouvez l’entendre dans la vidéo. Honnêtement, nous ne connaissions même pas cette chanson 😉
Mais l’intention était vraiment adorable et cela nous a touché. Les premières lueurs de 2018 s’annonçaient sous un meilleur jour . Il restait 5 jours avant notre départ pour Johor Bahru en Malaisie. Ces dernières journées furent plus sereines.
Je ne veux pas réduire tout un pays par rapport à une (mauvaise) expérience vécue dans une ville. Je n’ai pas envie de dire que TOUS les Vietnamiens sont comme ci ou comme ça par rapport à ceux que nous avons croisés.
Notre expérience du Vietnam n’a simplement pas été concluante et je le regrette sincèrement. Peut-être y retournerons un jour, peut-être pas.
C’est le vol qui nous a le plus touché. Car il nous a rendu méfiants envers les autres. Nous nous sommes sentis vulnérables en tant que famille nomade et je n’ai pas aimé ce sentiment. Nous ne sommes pas naïfs, nous sommes originaires de Marseille et avons l’habitude de vivre dans des capitales et ce qui nous est arrivé aurait pu se produire en France. Sauf, que cela ne nous était jamais arrivé depuis notre départ en 2013.
Bilan d’un mois au Vietnam
En conclusion, mon bilan sur le Vietnam n’est pas fameux, je l’aurais voulu mitigé mais ce n’est même pas le cas.
Au fond, cela fait aussi partie de notre aventure et nous pouvons en tirer une leçon. Nous devons accepter de ne pas aimer un lieu, une ville, un pays. Nous sommes tous différents dans la manière d’appréhender notre voyage. Cela ne remet pas en question notre vision sur les gens en général. C’est simplement, qu’il faut savoir être prudent, prévoir et anticiper sur certaines situations.
Dorénavant, nous gardons une certaine réserve en arrivant dans un nouveau pays, comme cela fut le cas en arrivant en Malaisie. La sécurité en voyage est un sujet que nous aborderons avec toi car il est important.
En attendant, avec cet article, je referme la parenthèse Vietnam. Je remercie Lan, notre gentille hôte Airbnb pour sa gentillesse et ses efforts, ainsi que l’équipe l’hôtel Bella Vita pour cette note agréable pendant ce séjour qui en fut le contraire.
Et toi as-tu déjà vécu une expérience négative vis-à-vis d’une destination ? Quelle leçon en as-tu retiré ?
N’hésite pas à partager ton expérience en commentaire sous cet article.
Merci de votre partage. Mais si possible, n’hésitez pas de visiter le Nord du Vietnam avec la baie d’Halong, les villages de Sapa. Bonne continuation!
Bonjour, je vous remercie pour votre commentaire.
Peut-être retournerons nous au Vietnam un jour, en espérant cette fois-ci que l’expérience soit meilleure.
Bonjour Christine,
C’est un beau projet que vous faites et votre fils doit en profiter pleinement!
Je suis desole d’apprendre vos mesaventures au Sud Vietnam… Je vis depuis 4 ans a Hanoi et c’est vrai que le pays n’est pas parfait: il faut faire attention aux vols a Saigon (plus qu’a Hanoi), la pollution (de l’air, plastique etc.) va devenir un enjeu public dans les annees a venir – il le faut! Le Vietnam est en plein boom economique et l’argent est au centre des preoccupations. Neanmoins le respect et l’hospitalites des vietnamiens est une de leur grande qualite! J’espere que vous reviendrez bientot au vietnam, peut etre au nord? Pour vivre d’autres experiences…
Bonjour Mathieu, notre 1ère expérience au Vietnam n’a pas été très concluante effectivement. Ce sont des choses qui arrivent. Fort heureusement nous avons passé un très agréable réveillon du nouvel an et cela nous a permis d’apprécier la gentillesse des vietnamiens. Nous envisagions, il y a peu, de passer 1 mois à Hanoi en septembre ou octobre, histoire de ne pas rester sur une image trop négative. Mais Patrice s’est cassé une cheville et s’est fait une forte entorse à la seconde en arrivant à Phuket début août. Ce ne sont peut-être pas les meilleures conditions pour retourner au Vietnam pour le moment. Nous modifions un peu notre itinéraire, le temps qu’il retrouve une pleine mobilité.
Bonjour Christine, nous sommes au Maroc et quelle déception aussi !
J’avais l’impression, en te lisant, de lire mes ressentis à propos du Maroc.
L’image que nous en avions puis la réputation de l’accueil si chaleureux… Nous n’avons rien trouvé de tout cela ici.
Et l’horreur, quand nous avons entendu lors d’une halte dans un camping d’Essaouira, de jeunes chiens hurler de façon horrible.. le propriétaire du camping, les tuaient à coups de pierre. Nous l’avons ensuite vu revenir avec les chiens dans des sacs… Nous sommes partis sur le champ !
Nous avons vécu nos premiers et peut-être seuls beaux jours au Maroc les 3 derniers jours sans compter hier. La découverte de l’Atlas, Aït Benhaddou, la route des 1000 Kasbah, c’était magnifique !
Nous regrettons d’avoir pris la côte touristique évidemment et ne pas avoir filé plus vite vers le sud jusqu’au Sahara. Nous nous sommes, au début, arrêté dans des endroits non touristiques… Et là, le moyen âge, la misère, la puanteur… L’horrible médina de Tanger, la première que nous avons visitée. Heureusement, il y avait quelques chouettes rues.
La plus agréable pour le moment, celle d’Essaouira. Par contre, la ville en construction, rénovation et hyper moderne autour bof, bof…
C’est ça au Maroc… On pourrait dire, de façon plus bucolique, entre modernisme et traditions… Euhhh… Notre vision, c’est plutôt entre traditions, misère, et excès de modernisme à l’occidentale.
A part, un mausolée à Rabat, quelques remparts de certaines médina, et heureusement les 3 jours avant et quelques beaux paysages traversés rien n’a émerveillé nos mirettes.
Quant à la chaleur humaine… Dès le premier soir, après nous avoir annoncé le repas à 55 dirhams on nous demande d’en payer 90.
Et tous les jours, pendant 15 jours, nous avons failli être roulés, volés où il fallait palabrer. Nous nous sommes vite aperçus que derrière ce qui te semble un service, il te faut payer : on t’indique une direction tu paies (sauf les femmes). Dans chaque ville, il faut se dépatouiller des faux guides quand ce ne sont pas des personnes, comme hier à Marrakech, qui essaie de t’emmener à l’abri des regards pour te voler sûrement.
Nous avons dû être vigilants chaque jour, affronter des regards malveillants même de la part des enfants.. Heureusement, il y a des sourires, des signes.. Être méfiants, rester sur nos gardes, se sentir en insécurité entraîne chez moi des sentiments
Cette histoire de chiens est horrible ! J ‘ai l’impression que lorsque l’on entend des louanges d’un pays, on s’attend à trouver la même chose, le même plaisir de la découverte, le même accueil. On met trop d’espoir et quand tout ne se déroule pas comme prévu/ imaginé, le choc est plus rude. Limite, on ne comprend pas pourquoi les autres ont vécu une belle expérience et pas nous. Mais c’est vrai que se méfier de tout et de tout le monde cela devient pesant.Cela fait malheureusement partie de notre quotidien. Je te souhaite, ainsi qu’à ton mari, que la suite de votre voyage se déroule dans de meilleures conditions.